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Un an après son départ tumultueux de San Antonio, Kawhi Leonard a évoqué son apprentissage aux Spurs dans le sillage du Big Three le plus victorieux de l’histoire. Une rareté.
Le temps apaise toutes les blessures. Parti de San Antonio dans l’incompréhension et la colère, Kawhi Leonard a parfaitement réussi la transition, en s’affirmant comme une superstar à Toronto.
Incontestablement ou presque le meilleur joueur de ces playoffs 2019, The Klaw affiche un niveau de jeu exceptionnel, et le MVP des finales 2014 semble n’avoir jamais été aussi bon et à l’aise dans son basket comme dans sa tête.
Un peu plus bavard avec les médias cette saison, Leonard concentre beaucoup d’attention durant ces finales. Interrogé sur sa faculté à approcher chaque match avec régularité, sobriété et sans pression, l’ailier a rendu un hommage appuyé à Tim Duncan, Tony Parker et Manu Ginobili, ses anciens mentors dans le Texas :
Toute cette saison rookie, défendre le meilleur joueur en face chaque soir, ça m’a beaucoup aidé. [Qu’on m’inculque] la volonté de toujours gagner. Apprendre des grands coéquipiers que j’avais à l’époque, Tim, Tony et Manu. Juste voir comment ils approchaient chaque match, victoire ou défaite, tir crucial raté ou mis… C’est tout simplement grandir.
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On se rappelle que tout n’a pas toujours été rose entre les cadres du vestiaire texan et Kawhi lors de sa dernière saison du côté de Fort Alamo. Si Tim Duncan était déjà à la retraite, Manu Ginobili et Tony Parker ont fait partie des joueurs les plus véhéments lorsque Leonard refusait de jouer.
La phrase de TP, qui expliquait que sa blessure était « cent fois pire » que celle de The Klaw, a d’ailleurs contribué selon plusieurs sources à rendre irréversible la fracture entre Leonard et le vestiaire.
Kawhi semble cependant prêt à ne retenir que le positif, qu’il émane de Duncan, Parker, Ginobili… ou même Gregg Popovich. Les habitués du mythique coach reconnaîtront en effet la mentalité de Pop dans ces paroles de Leonard prononcées en conclusion de sa réponse :
Ce n’est que du basket. Que je gagne ou que je perde, je serai toujours en vie, j’aurai toujours ma famille. Tout ça, c’est pour le fun.
L’orage semble passé, et comme souvent après une relation tumultueuse, c’est désormais le bon qui prévaut. Hué lors de son premier retour à San Antonio, Kawhi devrait avoir un accueil plus clément la prochaine fois… En champion ?
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