Aussi bons soient-ils, certains joueurs ont été capables aussi bien de marquer l’histoire d’une ou plusieurs franchises que de laisser aucune trace marquante dans d’autres. À tel point qu’on en oublierait (presque) qu’ils y ont joué, parfois durant plusieurs saisons.
Dans 10 ans, qui se rappellera de Jimmy Butler à Minnesota, Dwight Howard à Atlanta ou Isaiah Thomas aux Lakers ? Sans doute peu de personne. Et c’est le cas de beaucoup de stars d’hier et d’aujourd’hui. On parie que cet article va vous apprendre des choses ou simplement vous rafraîchir la mémoire.
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Kyle Lowry – Memphis
Le meneur des Raptors est tellement ancré dans l’histoire de la franchise qu’on en oublierait presque ses débuts NBA. Quoi ? Vous vous rappelez pas ? En 2006, il est drafté par les Grizzlies. Il y jouera un rôle de troisième ou deuxième meneur (passant derrière des Chucky Atkins, Juan Carlos Navarro, Damon Stoudemire puis un Mike Conley rookie) durant deux saisons et demi, avant un départ à Houston qui lancera sa carrière. La suite, on la connaît : il sera transféré à Toronto à l’été 2012 et y deviendra l’un des visages les plus populaires de l’histoire de la franchise canadienne.
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Chauncey Billups – Minnesota
Avant de s’accomplir en star, Billups a eu du mal à trouver une stabilité. Si on vous demandait de faire l’inventaire des franchises connu par le meneur durant sa carrière pro, penseriez-vous à citer Minnesota ? Pas sûr. Le champion NBA 2004 a eu plusieurs passages courts dans sa carrière (Boston, Toronto, New York, Los Angeles) mais ses deux ans chez les Timberwolves ne font pas non plus office de grosse référence. Baladé entre le cinq de départ et le banc, il trouve difficilement son rythme de croisière sur une ligne arrière très variable. En deux saisons, entre 2000 et 2002, il affichait des moyennes de 10.9 points et 4.5 passes sous les ordres de Flip Saunders et aux côtés de Kevin Garnett. Il rejoindra ensuite Detroit pour le succès qu’on lui connaît.
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Amar’e Stoudemire – Dallas
Après avoir fait le bonheur des Suns, puis sur une plus courte période celui des Knicks, « Stat », comme on l’appelait, a dû se résoudre à une fin de carrière compliquée après de multiples blessures. Le sextuple All-Star a connu deux passages peu célèbres à Dallas puis à Miami, mais celui dans le Texas est sûrement le moins marquant des deux. Coupé par New York, il est alors récupéré par les Mavs. Il y joue 23 matchs de saison régulière (pour près de 11 points en 16 minutes de moyenne) puis 5 en playoffs. Un passage correct statistiquement parlant mais qui n’a pas forcément marqué les esprits.
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Nikola Vucevic – Philadelphie
Vous pensiez que Vucevic avait été drafté par le Magic ? Et bien non. Il a bien commencé sa carrière NBA au sein d’une intéressante équipe des Sixers qui atteindra tout de même les demi-finales de conférence. Mine de rien, en Pennsylvanie, le Monténégrin signe 51 matchs (année du lockout à 66 matchs) et 16 minutes de moyenne passées sur le parquet chaque soir. Mais avec Thaddeus Young, Elton Brand ou encore Spencer Hawes dans le roster, la concurrence était un peu trop importante à l’intérieur.
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Jermaine O’Neal – Toronto
Après 8 saisons et 6 sélections All-Star à Indiana, Jermaine O’Neal quitte le lieu de ses plus grands exploits à l’été 2008. Il est envoyé à Toronto contre plusieurs joueurs dont Roy Hibbert, fraîchement drafté par les Raptors. Dans une piètre saison pour Toronto (33V-49D), l’intérieur est critiqué et gêné par des problèmes récurrents au genou et est d’ailleurs échangé durant le All-Star break, rejoignant Miami. En tout et pour tout, il aura disputé 41 rencontres avec les Raptors dont 34 comme titulaire. Et pas grand monde s’en souvient.
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Hakeem Olajuwon – Toronto
The Dream fait partie de ces joueurs que l’on associe à une seule et unique franchise. À l’image d’autres big men de légende tels que Pat Ewing ou Karl Malone, on aime oublier volontairement leurs fins de carrière. Mais il faut s’y faire, après 14 saisons chez les Rockets, le Nigérian a bel et bien terminé sa carrière avec une ultime campagne dans le Canada. Aux côtés de noms comme Vince Carter, Dell Curry ou encore Antonio Davis, il affichait des moyennes de 7 points et 6 rebonds pour la saison la moins prolifique de sa carrière, et de loin. Mais pour la forme, il aura droit à un dernier tour de playoffs, perdu face à Detroit.
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Robert Horry – Phoenix
« Big Shot Rob » est reconnu pour deux accomplissements principaux : il était clutch et il a beaucoup, beaucoup gagné. Sept titres au total avec 3 franchises différentes : les Rockets, les Spurs et les Lakers. Mais l’intérieur a connu une quatrième équipe dans sa carrière, ce que beaucoup ignorent. En effet, après son départ de Houston, il a évolué durant une demi-saison à… Phoenix. Il y joue 32 matchs puis se retrouve tradé à L.A en janvier 1997 où il remportera 3 titres en 7 saisons aux côtés de Shaq et Kobe. Les fans de Sacramento auraient sûrement préféré qu’il reste dans l’Arizona…
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Gilbert Arenas – Memphis
Où a joué l’Agent Zéro durant sa carrière faite de hauts et de bas ? Golden State et Washington ? Deux points pour vous ! Jusqu’ici, ça va. En faisant un effort, vous pouvez ensuite sans doute vous souvenir de son bref passage à Orlando, avec qui il disputait les playoffs. Mais beaucoup plus difficile de se rappeler de sa dernière année à Memphis. 17 petits matchs sur la fin de saison dont 5 sorties à zéro point marqué. Puis, à peine 4 minutes de moyenne passées sur le parquet en playoffs. Rien de très marquant pour ce qu’on peut appeler une fin de carrière incognito, à seulement 30 ans.
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Lou Williams – Atlanta
Dans son rôle habituel de remplaçant scoreur, Lou Will a passé deux saisons chez les Hawks, dans une équipe qui jouait les playoffs. Freiné par les blessures, il est notamment victime d’une rupture du ligament du genou droit en janvier 2013 et rate les playoffs lors de sa première année en Géorgie. Il ne dispute au final que 99 matchs de saison régulière sur 164 possibles avec un impact loin de celui qu’il aura plus tard chez les Raptors ou les Clippers. Définitivement pas la période que l’on retiendra en priorité de sa belle carrière.
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Tracy McGrady – New York
Bon… Il est vrai qu’on oublie rarement le passage des stars à New York, tant il est difficile d’y passer inaperçu. Mais honnêtement, qui se souvient d’un match de T-Mac avec le maillot des Knicks ? Compliqué, hein ? Dans un gros trade à 3 équipes entre Houston, Sacramento et New York qui envoie notamment Kevin Martin aux Rockets, McGrady se retrouve dans une équipe aux résultats tristounets et sans aucune véritable ambition. Une occasion de relancer sa carrière à 30 ans qu’il ne saisira pas sur ce gros marché qu’est la Big Apple.
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Composée de joueurs de très haut standing parmi lesquels se cachent des Hall Of Famers, cette belle liste prouve qu’on ne peut pas s’imposer et briller partout et qu’une carrière est rarement parfaite.