Le Game 2 de la finale de conférence entre Bucks et Raptors (125-103 pour les Daims) n’a pas du tout attiré les foules. Le match a même battu un record de médiocrité en termes d’audience.
Milwaukee et Toronto s’affrontent pour une finale de conférence inédite à l’Est. D’un côte, les Daims n’ont plus vu les Finales NBA depuis 1974, quand l’équipe était emmenée par le talentueux Kareem Abdul-Jabbar. En face, la jeune franchise de Toronto n’est jamais parvenue à atteindre ce stade de la compétition, échouant lors des finales de conférence 2016 à l’apogée de l’ère DeMar DeRozan.
Mais cette saison, une de ces deux équipes va décrocher un ticket pour la finale et ainsi mettre définitivement fin à la longue domination de LeBron James sur la conférence. Il y aura donc de nouveaux visages en finales NBA et des nouveaux challengers pour les Warriors.
Une nouveauté qui pourtant n’attire pas du tout les téléspectateurs de la grande ligue. Les chiffres sont flagrants.
Les audiences de la série Bucks-Raptors ne sont déjà pas les meilleures de l’histoire, mais le Game 2 a atteint un record de nullité avec la plus petite audience télévisée enregistrée depuis 12 ans pour une finale de conférence. Le match a attiré seulement 4.39 millions de téléspectateurs sur TNT, soit 48% de moins que le Game 2 de la saison dernière entre Celtics et Cavaliers (environ 6 millions).
Une véritable contre-performance pour les diffuseurs de la série. La dernière finale de conférence affichant d’encore moins bons scores remonte à 2007, lors du Game 5 à l’Ouest entre les Spurs et le Jazz. À l’époque, les duels entre Tim Duncan et Carlos Boozer ou encore Tony Parker et Deron Williams avait attiré seulement 3.97 millions de téléspectateurs.
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Si les grands joueurs ne manquaient pas dans la série entre San Antonio et Utah, ils ne manquent pas non plus dans la confrontation opposant Toronto à Milwaukee. Avec Kawhi Leonard, Giannis Antetokounmpo, Kyle Lowry, Khris Middleton, Marc Gasol, les All-Stars sont en nombre sur le parquet.
La taille réduite du marché de Milwaukee est certainement à l’origine de cette baisse de régime des audiences. À l’instar de Utah en 2007, les petits marchés peuvent avoir autant de talents qu’ils veulent, ils brasseront (malheureusement) toujours moins de téléspectateurs que les plus grandes places de la NBA.
Les audiences ne sont pas au rendez-vous pour cette finale de conférence Est. Un vrai manque à gagner pour les diffuseurs, mais les équipes les plus talentueuses ont eu le mérite d’atteindre ce stade de la compétition, peu importe la taille du marché ou l’attractivité. Seul le terrain compte.
Si les chaînes de télévisions veulent faire plus de chiffre, elles devront attendre que les franchises historiques comme les Knicks, les Lakers ou encore les Bulls sortent de leur hibernation… autant dire que ce n’est pas gagné.
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