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Il y a quelques temps, un fan demandait à Jamal Crawford qui était, selon lui, le défenseur le plus difficile à passer. Sa réponse était clairement sans appel.
Il fait partie de ces joueurs très proches de la retraite, que l’on peut considérer comme les vieux sages de la ligue. La quarantaine passée, Jamal Crawford affiche pas moins de 20 saison sur les parquets NBA, donc autant dire qu’il a vu passer du beau monde.
Loin de l’énergie des playoffs en 2019, l’arrière des Suns avait du temps à perdre : il avait donc lancé une petite FAQ sur Twitter. Un fan lui demandait alors qui est, selon lui, le défenseur le plus dur à battre. Et il n’y a qu’un seul nom qui venait en tête du vétéran :
–Tony Allen. https://t.co/dypl10WLJP
— 🏁 Jamal Crawford (@JCrossover) 20 mai 2019
Tony Allen. Ce n’est peut-être pas le joueur auquel les fans s’attendaient immédiatement, mais il faut reconnaître que ce choix n’est pas dénué de sens.
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Disparu des parquets depuis la saison 2017-2018, Tony Allen a effectivement de bons arguments à faire valoir. L’ancien joueur des Celtics (2004-2010), des Grizzlies (2010-2017) puis brièvement des Pelicans (2017-2018) était l’un des meilleurs défenseurs de la ligue.
A son départ de la ligue, il faisait partie des 20 meilleurs intercepteurs parmi les joueurs en activité (16ème). Si l’on prenait en compte le taux de possessions adverses qui se terminaient par une interception, Tony Allen excellait dans ce domaine : c’était le n°1 parmi les joueurs actifs avec 3.37%, juste devant Chris Paul (3.32%), et le 9ème all-time.
C’est surtout lors de son arrivée à Memphis en 2010 que Tony Allen s’est affirmé en tant que redoutable défenseur. Il est élu dans les All-Defensive 1st et 2nd team six fois en 7 ans, de 2011 à 2017. Son numéro 9 a même été retiré par les Grizzlies.
Pour vous faire une idée, on vous laisse avec ses highlights lors de la saison 2014-2015, bien souvent considérée comme sa meilleure en carrière.
Il est probable que ce cher Jamal Crawford ait perdu quelques ballons lorsque Tony Allen défendait sur lui. C’est en tout cas une belle preuve de reconnaissance.
