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En passe de participer à leur cinquième finale en cinq ans, les joueurs des Warriors se font une place parmi les plus grands. Steve Kerr n’a ainsi pas manqué d’assimiler Draymond Green à une légende du jeu : Dennis Rodman.
Il faudrait un cataclysme pour ne pas voir les Warriors à l’affiche des finales 2019. Les Dubs mènent 3-0 face à des Blazers résignés et ne sont plus qu’à une victoire de décrocher leur billet pour le prochain tour. Golden State rentrerait ainsi dans l’histoire en devenant la deuxième équipe à jouer cinq finales consécutives.
Seuls les légendaires Celtics de Bill Russell avec 10 finales d’affilée entre 1957 et 1966 feraient mieux. Une énorme performance de la part des hommes de Steve Kerr. Après une nouvelle superbe prestation de son ailier fort Draymond Green (20 points, 13 rebonds, 12 passes à 50% au tir) , l’entraîneur des Dubs s’est laissé aller à une jolie comparaison avec Dennis Rodman, son ancien coéquipier aux Bulls.
Je me souviens des finales de conférence 1996 (entre Orlando et Chicago), Dennis Rodman défendait sur le Shaq et après il a changé pour défendre sur Penny Hardaway. Il n’y a pas beaucoup de joueur dans l’histoire du jeu capable de faire ça. Draymond en fait parti, il défend sur Damian Lillard, il passe sur Nurkic (Kerr voulait sûrement parler de Enes Kanter, ndlr), bref il peut défendre sur toutes les positions face à quasiment tous nos adversaires.
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Steve Kerr se montre élogieux avec Draymond Green en le mettant dans la même catégorie que Dennis Rodman. Il est vrai que les deux hommes, bien qu’évoluant à des époques drastiquement différentes, présentent beaucoup de similitudes. D’abord dans leur physique, deux ailiers forts relativement petits pour le poste : 2,01m pour les deux joueurs.
Cette taille n’a jamais été un handicap pour ces deux défenseurs d’élite. Capables de défendre sur les cinq postes avec leur mobilité, leur hustle et leur QI défensif hors du commun, les deux joueurs sont également les poumons de deux des plus grandes équipes de l’histoire.
Après avoir été essentiel pour le back-to-back des Pistons en 1989 et 1990, Dennis Rodman joue un rôle clé dans le deuxième three-peat des Bulls entre 1996 et 1998. Draymond Green est aussi un pilier de l’hégémonie Warriors qui dure depuis 2014 avec déjà trois titres à la clé.
Steve Kerr reconnait donc le talent de son ailier fort pour le placer au rang d’un des meilleurs défenseurs de l’histoire en la personne de Dennis Rodman. Niveau palmarès, The Worm compile cinq bagues contre trois pour Draymond Green, mais l’aboyeur des Dubs pourrait rattraper une partie de son retard dès cette année.
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