Si les Warriors réussissent si bien leurs playoffs pour le moment, ils peuvent remercier Draymond Green, actuellement à son meilleur niveau. Le couteau suisse des Dubs, encore excellent hier, en a profité pour faire son mea culpa sur son attitude des derniers mois.
Pour l’instant, il n’y a même pas match entre Portland et Golden State. Les Warriors sont en train de réaliser des finales de conférence de patron, surpassant des Blazers tout simplement dépassés et pas assez rigoureux pour réussir à contrarier les hommes de Steve Kerr.
A son top niveau, Draymond Green tient parfaitement son rôle de leader défensif de l’équipe et contribue en attaque.
Il n’a toujours pas reçu de faute technique dans la série face à Portland, un fait assez inhabituel pour un joueur qui en reçoit énormément d’habitude. Sa dernière remonte au Game 1 face aux Rockets.
Un changement de mentalité donc qui profite aux Warriors, injouables pour l’instant. En conférence de presse d’après-match, Draymond est revenu là-dessus et a même lâché une petite confession…
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J’ai réalisé que j’en étais arrivé à un point où j’étais davantage une pleureuse que je ne jouais. Je suis sûr que c’était dégoûtant à regarder parce que je me sentais dégoûtant à jouer comme ça. Je voulais me re-concentrer sur le jeu. Ma mère et m’a fiancée m’y ont beaucoup aidé.
Un mea culpa rare qui montre aussi à quel point la mentalité des Warriors est irréprochable depuis plusieurs matchs. Green a réalisé son troisième triple-double depuis le début des Playoffs. Il a donc grandement contribué au 3-0 sans appel dans ces finales à l’Ouest. Sans Kevin Durant et DeMarcus Cousins, Draymond comble parfaitement l’absence de ses coéquipiers.
Néanmoins, il a concédé qu’il continuait à parler aux arbitres lorsqu’il était mécontent d’un coup de sifflet. La différence est qu’il reste plus courtois qu’auparavant pour éviter les fautes techniques et donc éviter une éventuelle suspension. On ne le changera tout de même totalement…
Irréprochable sportivement, Draymond Green tente de l’être mentalement aussi. Avec un peu plus de sympathie pour les arbitres, il parvient mieux à garder son calme, et ses performances s’en ressentent Pour le plus grand plaisir des Warriors.
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