La hype Zion avait envahi New York depuis des semaines. Les fans de la Big Apple attendent une lueur d’espoir depuis maintenant une éternité. Alors quand elle s’est présentée, ils étaient prêt à tout pour la saisir. Vraiment tout, comme l’explique le New York Post.
Rabin, prêtresse, guérisseur, chaman, sorcières… New York s’est transformé en véritable ville fictive ces derniers temps pour tenter d’attirer l’attention du phénomène de cette année, Zion Williamson. Si lui était vraiment ravi à l’idée de rejoindre les Knicks, les boules en ont décidé autrement puisque c’est New Orleans qui a obtenu le first pick.
Terrible désillusion pour New York, qui avait mis toutes les chances de son côté. Une saison horrible dans la continuité des précédentes, une place parmi les pires équipes de la Ligue, un coup de com’ gigantesque pour attirer le géant de Duke… mais aussi des éléments disons… plus mystiques.
Pour commencer, un rabbin nommé Adam Mintz est venu prier devant l’enceinte. En tant que croyant, il en a fait appel au Tout-Puissant pour bénir les Knicks et leur offrir ce fameux first pick :
La Bible nous enseigne que nous avons une mitzvah, une obligation, d’être des supporters et des adorateurs de Zion. Donc Dieu, nous vous le demandons : Que la loterie tombe aux mains des Knicks ce soir pour que nous puissions l’être, pour de nombreuses années à venir.
Cinq chandelles allumées se trouvaient sur le trottoir à l’angle de la 32e Rue et de la 7e Avenue. Au milieu se trouvait un petit chaudron et un pentacle, un disque de métal portant une étoile, le tout tourné vers le nord, selon le rituel wiccan, dirigé vers l’esprit.
Deux sorcières allumaient des bâtonnets de sauge et marchaient autour des bougies, l’encens nettoyant la zone des énergies négatives et des esprits pour ouvrir la voie à leurs « intentions » de s’élever dans l’univers et à la déesse Fortuna.
La prêtresse Rosalyn Windsong et Joanne Tsz Yan, vêtues de noir pour refléter la négativité, se sont ensuite arrêtées pour demander de l’énergie et ont suivi avec un chant, répétant le nom du joueur :
« Zion Williamson, Zion Williamson, Zion Williamson… »
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Parmi tout ce merveilleux rassemblement de religions et croyances, il fallait bien sûr compter sur les Chrétiens. Le Révérend Anthony Sirianni s’est rendu à Jérusalem, dans un lieu où Dieu, d’après les écritures hébraïques, est apparu et a donné force et bénédictions : le mont Zion.
Donna McGrath, guérisseuse miracle et médium médical, a apporté avec elle ses baguettes d’énergie bénies par un gourou en Australie. Lors de ses séances, elle demande habituellement pourquoi ses clients ont appelé. Par où commencer avec les Knicks ? Les précédentes loteries ? Le passage de Phil Jackson ? C’est ainsi que dans sa main gauche sont rassemblées toutes les loteries perdues et ratées des années passées. À droite, les pensées de la lottery 1985, Patrick Ewing et Zion Williamson. Et le rituel commence :
Mettons ça dans ma [main droite] et imaginons qu’ils aient Zion, et multiplions cette bonne sensation par 10, 100, 1.000, 10.000, 10.000, 1 million, toute l’intensité du soleil qui descend, dissolvant complètement les mauvaises sensations des loteries perdues dans le passé. Il en est ainsi. Dieu est tout ce qu’il y a. Dieu est miséricordieux.
Pour mettre toutes les chances de leur côté, il fallait également approcher les organisateurs. On sait que le seul first pick des Knicks en 1985 fait déjà l’objet de bon nombre de théories du complot (l’enveloppe gelée, l’enveloppe cornée…).
Ainsi, pour contrecarrer les nombreuses mesures de protection, il a fallu faire appel à un chaman. Joey Stann se tenait debout sous la pluie vendredi pour tenter de communiquer par télépathie avec les cadres qui étaient dans la salle.
Je peux aller de l’avant et entrer en contact avec leur esprit, leur moi de niveau supérieur, et faire circuler cette énergie pour qu’ils puissent y parvenir. S’ils font ça, tout va marcher.
Malheureusement pour notre chaman, il semblerait que les cadres n’aient pas été très réceptifs à ce rituel. Ni aux autres d’ailleurs. Le réveil a dû être sacrément difficile du côté de Manhattan.
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