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Amer après la défaite face aux Bucks, Terry Rozier n’a pas hésité à dire ce qu’il avait sur le cœur. Et ce n’est pas tout rose, loin de là.
On le sait, la déroute de Boston face à Milwaukee devrait laisser des traces à de nombreux niveaux pour les Celtics. Alors que beaucoup de regards se portent vers Kyrie Irving, c’est Terry Rozier qui a dégoupillé le premier.
Free agent à la fin de la saison, Scary Terry a laissé entendre qu’il était prêt à partir après une saison ultra-frustrante pour lui, ponctuée par un niveau abyssal dans la série face aux Bucks. Déçu de n’être que le back-up de Kyrie Irving, Rozier a souligné son investissement pour l’équipe. :
Je m’en bats les c***lles de ce que les gens disent, personne ne s’est plus sacrifié que moi.
Remettant les choses dans leur contexte, il a tout de même tenu à dédouaner Brad Stevens, pour qui gérer cette équipe n’était pas simple. Sans oublier de critiquer certains de ses coéquipiers à mots couverts :
J’ai du gérer des conneries. J’avais l’impression qu’on avait quand même tous le même but. Ça n’était pas facile pour le coach de gérer beaucoup de ces gars qui visaient plutôt les leurs.
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Rozier se sent délaissé par Boston et ne pense pas être reconnu à son niveau. Il juge pouvoir être meneur titulaire dans une franchise après notamment ses bons playoffs la saison dernière avec 14 points, 5.3 rebonds et 5.7 passes décisives en moyenne par match. Il a ainsi laissé entendre qu’il pourrait partir afin d’être reconnu à sa “juste valeur”.
Je recherche une famille, une franchise qui m’accueillera comme une famille et investira en moi jusqu’au bout. Je vais partir de ça.
A propos de ce qu’il pense des Celtics ayant l’option de s’aligner sur les offres, la réponse de Scary Terry est lapidaire : « No comment ».
La réaction de Rozier, même si elle est à chaud, rend bien compte de l’état d’esprit des Celtics en cette fin de saison, désordonnés et dans le flou. La suite nous dira s’il s’oriente vers une autre équipe pour tenter d’être titulaire ou s’il restera dans les rangs de Brad Stevens.
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