Les valeureux Clippers ont épaté les observateurs en offrant une vraie résistance aux Warriors au premier tour. Patrick Beverley, un des artisans de cet effort collectif, revient en vidéo sur ses séquences défensives mémorables face à Kevin Durant.
Au milieu de la jungle de l’Ouest, bien malins étaient ceux qui voyaient les Clippers se qualifier en playoffs.
Orpheline du Big Three de l’époque Lob City, l’équipe a même transféré son meilleur joueur, Tobias Harris, en cours de saison. Le tanking semblait acté, mais les Clippers se sont battus jusqu’au bout pour arracher leur spot en post-season.
Emmené par un Doc Rivers revigoré, les Clippers ont mené la vie dure à des Warriors pourtant ultra-favoris au premier tour. Les deux victoires prises à l’Oracle Arena reflètent bien la combativité à toute épreuve de ce groupe.
Et l’un des symboles de la série reste bien évidemment la défense de Patrick Beverley sur Kevin Durant, donnant lui à des affronts sans précédent. Réputé comme étant l’un des défenseurs les plus hargneux du circuit, Beverley s’attaquait à un gros morceau en la personne de KD. Mais il ne s’est pas démonté, loin de là.
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Si le meneur affiche bien 25 centimètres et 25 kilogrammes de moins que son vis-à-vis, cela ne l’a pas empêché de bien embêter KD. Sur le plateau de TNT, le joueur des Clippers a d’ailleurs expliqué comment il s’était débrouillé pour défendre sur Durant :
J’essayais de le pousser. […] J’essayais de gagner un maximum de temps sur l’horloge et contester du mieux que je pouvais ses tirs.
Pas de grande surprise. La clé pour défendre Kevin Durant semble être de gêner un maximum sa prise de position, car une fois que la balle est dans les mains du géant, plus grand chose à faire pour Beverley… et pour n’importe quel défenseur d’ailleurs.
Agent-libre cet été, Patrick Beverley est un meneur d’expérience, défenseur d’élite doté d’un shoot très fiable. Bref, un profil qui sera très demandé cet été car il pourrait aider dans de nombreuses franchises. À voir si les Clippers parviendront à le conserver.
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