Auteur d’un très gros match hier soir, Jamal Murray a ramené son équipe à 2-2 face à Portland. En fin de partie, il a dû mettre ses six lancers francs pour laisser son équipe à l’abri d’un retour des Blazers. Le Canadien a livré quelques raisons de son efficacité sur la ligne des lancers.
Hormis Nikola Jokic, toujours irréprochable du côté des Nuggets, certains joueurs de Denver ont su élever leur niveau pour leur première expérience en playoffs. C’est le cas notamment de Jamal Murray. En enchaînant deux matchs d’affilée à 34 points, il a répondu présent et a montré qu’il était capable d’endosser le rôle de leader offensif pour épauler – et parfois soulager – son big man.
Hier soir, les Nuggets ont effectué une grosse fin de match en prenant le dessus durant la deuxième période. Ils ont ensuite conservé leur avance grâce notamment à un facteur important : les lancers francs de Jamal Murray. 6/6 pour le meneur de Denver dans un money-time haletant.
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Dans un exercice qu’il maîtrise très bien cette saison, Murray tourne à 88% (524 lancers réussis sur 596 tentés). Mais comment explique-t-il cette belle réussite, et a fortiori hier dans un contexte tendu ? Grâce surtout à l’influence de son père durant sa jeunesse.
« Mon père et moi effectuons beaucoup d’entraînement de lancers francs. Il a l’habitude de me crier dessus comme le ferait le public »
On a par ailleurs appris que le père de Jamal Murray avait pour habitude, lorsque son fils était plus jeune, de lui faire tirer des lancers francs… avec les yeux bandés !
Ce n’est donc pas la pression que met le public de Portland à chaque passage sur la ligne qui fera trembler Murray. Il est même parfait jusqu’à maintenant dans la série avec un impressionnant 18/18 aux lancers.
Damian Lillard aurait-il trouvé un meilleur adversaire que Russell Westbrook ? En tout cas, Jamal Murray est en train de faire une très grosse série à tous les niveaux, et statistiquement, il est au-dessus de Dame Dolla. Sacrée perf pour un joueur de 22 ans…
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