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Philadelphie s’est adjugé une victoire tranquille dans le Game 3 face à Toronto. De quoi s’éclater dans le vestiaire, signe d’un groupe qui vit bien.
Qu’elles paraissent loin, les tensions entraperçues lors de la saison des Sixers, et qui avaient notamment valu à Joel Embiid d’être recadré par J.J. Redick. Tout roule désormais du côté de Philadelphie, et l’entente semble au fixe alors que la campagne des Sixers prend un tournant intéressant : après avoir dominé Brooklyn 4-1 au premier tour, les hommes de Brett Brown mènent 2-1 contre Toronto, avec l’occasion de porter l’écart à 3-1 à la maison.
Après une véritable démonstration lors du Game 3, ponctuée par un moulin à vent XXL de Joel Embiid, l’ambiance était aux taquineries dans le vestiaire. C’est d’abord Greg Monroe qui en a fait les frais, chahuté par Jimmy Butler suite à ce lay-up raté :
Toujours prêt à provoquer, même ses coéquipiers, Jimmy Buckets a mimé un journaliste et apostrophé son coéquipier :
Alors Greg, comment expliques-tu que tu aies foiré ce lay-up comme ça ?
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Le big man a alors promis en rigolant à son coéquipier qu’il allait le frapper, ce à quoi Butler n’a pas manqué de réagir :
Monroe : Tu veux que je vire de la ligue ? Ils diront : « Greg Monroe se bat contre ses coéquipiers. Il a tabassé Jimmy Butler. C’est un cancer ».
Butler : Ça fera 2 cancers alors, parce que putain, moi aussi j’en suis un.
La joute verbale finie, l’heure était venue pour Embiid et Butler de regagner le podium pour y livrer leur conférence de presse. Ce qu’ils ont fait, non sans une petite provocation avant :
Embiid : Yo Jimmy, tes fringues sont claquées. On te laisse sortir de la maison habillé comme ça ?
Butler : Quand tu joues pour la meilleure équipe et avec le meilleur joueur du monde, tu peux porter ce que tu veux.
Des scènes rapportées par The Athletic qui corroborent celles vues en public durant les conférences de presse, où Embiid, Butler et Ben Simmons se sont souvent montrés rieurs lors des dernières semaines.
L’ambiance est au beau fixe à Philly, et avec la quantité de talent assemblée dans l’équipe, les Sixers peuvent se prendre à rêver. A suivre.
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