Joueur important des années 2000 et champion 2016 avec les Cavaliers, le jeune retraité Richard Jefferson a pris position dans le débat pour désigner le meilleur pivot de la NBA actuelle. Qui terrorise les raquettes selon lui ?
Depuis la grave blessure de DeMarcus Cousins au tendon d’achille début 2018, les cartes ont été redistribuées dans la hiérarchie des meilleurs pivots en NBA.
Car oui, même si la ligue tend de plus en plus vers le small-ball, les franchises comptent encore de beaux spécimens de Big Len dans leurs rangs. Avec des joueurs comme Joel Embiid, Karl-Anthony Towns, Anthony Davis, Andre Drummond ou encore le français Rudy Gobert, le poste de pivot est effectivement encore plutôt bien garni.
Richard Jefferson, ancien joueur NBA (17 saisons) et désormais analyste pour ESPN, s’est d’ailleurs exprimé sur le sujet. Pour lui, un joueur se démarque totalement des autres : le pivot des Nuggets, Nikola Jokic.
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C’est le meilleur big man en NBA. Tout dans son équipe a été construit autour de lui. Il a de bons joueurs avec lui comme Jamal Murray, Paul Millsap, Gary Harris. Ils ont beaucoup de talent autour, mais tout dépend de lui.
Il est aggressif et quand il fait ses triples-doubles, les Nuggets sont à leur meilleur niveau. Donnez-moi un autre pivot qui a joué autant de matchs, avec des statistiques équivalentes et faisant partie d’une aussi bonne équipe.
Nous n’avons jamais vu un joueur comme Nikola Jokic.
Richard Jefferson se montre très élogieux envers Nikola Jokic. Ayant évolué la saison passé chez les Nuggets, il connaît bien l’importance du Serbe dans les systèmes de Mike Malone et croit en lui pour emmener Denver loin dans ces playoffs. En saison régulière, il tournait à 20.1 points (51%), 10.8 rebonds et 7.3 passes en 31 minutes de moyenne.
Petit à petit, Nikola Jokic continue de se faire un nom dans la ligue. Véritable esthète de la balle orange, aux aptitudes et au style de jeu uniques, le joueur des Nuggets réalise des playoffs très sérieux, pour un rythme plus élevé qu’en saison régulière : 23.9 points (53%), 12 rebonds et 8.6 assists en 37 minutes (au 3 mai).
Avec le départ à la retraite de Dirk Nowitzki, le Joker doit maintenant encore écrire son histoire pour devenir la nouvelle référence des intérieurs européens.
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