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En pleine polémique de l’arbitrage, Steph Curry et son comportement très souvent exemplaire ont tenté de ramener un peu de calme. Mais le meneur des Dubs n’a pas résisté à une bonne blague.
Soyons clairs : si ce sont bien les Rockets qui ont amené le sujet de l’arbitrage sur la table après le Game 1, que ce soit par les propos de Mike d’Antoni, ceux de James Harden ou encore du GM Daryl Morey, les Warriors n’ont pas fait grand chose pour éteindre l’incendie. Steve Kerr lui-même a d’ailleurs décidé de flopper en conférence de presse dans une séquence virale.
Si le coach est en mode troll, les joueurs n’ont pas de mal à lui emboîter le pas. Steph Curry n’a ainsi pas hésité lorsqu’il a été interrogé sur les propos de James Harden. Pour rappel, le Barbu avait déclaré qu’il souhaitait que les arbitres lui donnent une « chance équitable ». Un journaliste a donc demandé à Curry si lui aussi souhaitait une chance équitable. Réponse laconique du Chef, en deux mots :
Il s’agit bien évidemment d’une référence au fameux « next question » de Russell Westbrook, qui lui a valu une pluie de critiques récemment. Brodie avait en effet pris pour habitude de ne plus adresser la parole à un journaliste, se contentant de répondre « next question » à chaque fois. La polémique du « next question » avait fait du bruit dans la ligue, et Westbrook s’était attiré les foudres de Steve Kerr et Charles Barkley notamment.
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Pire encore, le patron du Thunder Sam Presti a déploré publiquement l’attitude de son joueur, non sans avoir mis les choses au clair avec lui. Le meneur d’OKC s’est d’ailleurs remis à répondre aux questions du journaliste en cause, mettant un terme à sa manie du « next question ».
Quoiqu’il en soit, Steph Curry a tout de même développé un peu plus en profondeur son point de vue au delà de sa boutade, laissant poindre un peu d’agacement :
« Si on voulait gaspiller notre énergie là-dedans, on pourrait nous aussi trouver 10 ou 15 actions où les choses ne sont pas allées dans notre sens. C’est du basket, c’est les playoffs, ça joue un peu plus physique, et c’est du 50/50. C’est dommage qu’on ne parle que de ça. J’espère qu’après le Game 2, on parlera du jeu, de comment on joue, de l’intensité, de ce genre de choses »
Curry a également profité de son passage devant la presse pour évoquer les nombreuses plaintes de joueurs en NBA, qui atteignent un niveau rarement vu auparavant. Et le Chef n’a pas vraiment pris de gants :
« Est-ce que les joueurs se plaignent trop ? Sur une échelle de 1 à 10, on est à un bon 8 »
Difficile de donner tort à Steph Curry, dont on a bien compris le message : retour à l’essentiel. Rendez-vous au Game 2.
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