Playoffs 1998. New York et Miami, deux rivaux de toujours, se croisent dès le premier tour. Une opposition pleine de tensions, qui éclatera finalement au Game 4 avec une bagarre mémorable. Flashback.
A la fin des années 1990, la conférence Est est dominée par les Bulls, avec un Michael Jordan sorti de sa première retraite pour refaire sa loi sur les parquets. Mais derrière la suprématie des taureaux, les Knicks et le Heat sont des grosses cylindrés avec des effectifs très sérieux.
Le Heat, deuxième à l’Est, est porté par le tandem Tim Hardaway-Alonzo Mourning, le tout sous les ordres de l’expérimenté Pat Riley, ancien entraîneur des Lakers et des Knicks.
En face, New York, orphelin de son leader Patrick Ewing pendant une bonne partie de la saison, pointe à la septième place de la saison régulière. Sans leur pivot, les Knicks perdent 2-1 dans la série mais sont en bonne position pour remporter le Game 4 à domicile, en menant de 5 points à 8 secondes de la fin.
Sauf que… tout ne va pas se passer comme prévu. A la bagarre au rebond après un tir désespéré de Tim Hardaway, une bagarre éclate entre Larry Johnson et Alonzo Mourning.
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Les deux intérieurs, anciens coéquipiers aux Hornets où ils ne s’appréciaient déjà pas vraiment, en viennent aux mains. Mais ce qui rend la scène assez cocasse, c’est qu’aucun des deux mastodontes ne parvient à trouver sa cible : les poings fusent dans le vide. « Heureusement pour eux que ce sont de très mauvais bagarreurs », rigolera Doc Rivers plus tard.
Les deux stars sont finalement séparées par les officiels, leurs coéquipiers et l’entraîneur des Knicks, Jeff Van Gundy. Le coach new-yorkais va venir s’agripper désespérément à la jambe du massif Alonzo Mourning, pour une image mythique. Témoin de l’intensité de la rivalité entre les deux franchises.
New York s’imposera finalement dans le Game 4, avant d’aller terminer la série au match suivant à Miami. Un joli upset réalisé par ces Knicks, pas forcément fournis en talent mais pouvant compter sur de vrais soldats prêt à aller au combat pour l’équipe… au sens propre du terme.
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