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Avec 22 saisons à son actif, Vince Carter en a connu des choses dans la ligue, notamment des adversaires. Le vétéran a affronté les plus grands noms du basket au fils des années. L’occasion pour lui de révéler le classement des trois meilleurs joueurs qu’il a affrontés.
Vince Carter, c’est une histoire qui débute en 1998 du côté de Toronto, à l’issue d’un 5ème choix de Draft. 22 ans plus tard, en 2020, le monsieur est encore en activité, à Atlanta, où il est d’ailleurs devenu le premier joueur a avoir évolué dans quatre décennies différentes (1990-2000, 2000-2010, 2010-2020 et désormais 2020-2030).
Alors forcément, en autant d’années de jeu, Vinsanity a eu l’occasion d’affronter quelques-uns des plus grands noms de la ligue : Michael Jordan, dans ses deux dernières années à Washington, Kobe Bryant sur la quasi-intégralité de sa carrière et enfin LeBron James, depuis sa draft en 2003.
Invité de l’émission radio du Dan Patrick Show, Vinsanity a d’ailleurs été interrogé à ce sujet par l’animateur :
Je me pose une question, si Jordan est le meilleur joueur que tu as affronté, et c’est le cas n’est-ce pas ? Et bien qui est le deuxième meilleur ?
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A son crédit, Vinsanity ne s’est pas dérobé au moment d’établir un classement :
J’ai joué contre Jordan, Kobe et LeBron.
Je n’ai pas vraiment d’ordre, mais je dirais que derrière MJ qui est premier, Kobe est le 2ème meilleur joueur, puis LeBron.
Pour les fans de LeBron, ou même de Kobe, ne maudissez pas Vince Carter pour autant : la vidéo montre clairement, au travers de son intonation de voix, que la question est difficile pour lui. Qui plus est sur une question one-shot, c’est à dire non préparée, lors d’une question à la volée sur les ondes.
On notera quand même que la première place de Jordan se base sur ses deux dernières saisons à Washington, à plus de 38 ans, alors que Vinsanity a connu les primes successifs de Kobe, puis LeBron.
Mais His Airness était encore assez en forme pour marquer l’esprit du tout jeune Carter. En même temps, Jordan entre 2001 et 2003, c’est encore 21.5 points de moyenne dont une saison complètement folle à près de 40 ans. « Pas mal pour un grand-père« , devait se dire la future légende de Toronto.
Tout le monde à son avis sur le débat du GOAT, mais certains sont mieux placés que d’autres pour investiguer sur le sujet : c’est notamment le cas de Vince Carter.
