Après une saison décevante et avec un contrat qu’il ne justifie pas, Nicolas Batum est un sacré casse-tête pour les Hornets. Et son coach ne s’en cache plus.
9.3 points à 45% au tir, 5.2 rebonds et 3.3 passes décisives en 31 minutes : voilà les statistiques de Nicolas Batum sur cette saison 2018-2019 avec Charlotte. Ce ne serait pas un problème si le Français n’avait pas un contrat à 120 millions de dollars sur 5 ans, dont il reste 52 millions sur les deux prochaines saisons.
Un contrat de type franchise player absolument pas adapté ni à l’utilisation qui est faite de Batum ni à son rendement. L’ancien de Portland n’est en effet même pas dans le top 3 des options offensives de son équipe, et son volume de shoots pris a grandement diminué.
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Une situation problématique pour les Hornets, qui avaient déjà sondé le marché avant le trade deadline pour éventuellement se débarrasser de l’énorme contrat du Français. Ce dernier ne semble par ailleurs plus forcément rentrer dans les plans du coach James Borrego. Interrogé par Rick Bonnell du Charlotte Observer sur la place de Batman dans cette équipe à l’avenir, l’entraîneur a été plutôt cash :
« Rick, je ne sais pas vraiment »
Ne pas savoir quoi faire du joueur le mieux payé de son équipe, une situation qui pose forcément problème. Nul doute que les Hornets vont continuer à tenter de trouver une solution, mais difficile d’imaginer une franchise encaisser un tel contrat pour les 2 saisons à venir après la saison de Batum.
Quant à l’autre français de Charlotte, Tony Parker, il réfléchit encore à son avenir. Après avoir été mis au repos pour la fin de saison au profit du jeune Devont’e Graham, TP estime ses chances de rempiler pour une saison supplémentaire à 50/50. Il ne veut cependant pas que ce soit le cas dans une équipe en pleine reconstruction, ce qui pourrait bien être le cas des Hornets en cas de départ de Kemba Walker.
L’avenir est donc incertain pour nos deux Frenchies en Caroline du Nord, qui ont échoué aux portes des playoffs à l’Est. Affaire(s) à suivre.
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