San Antonio a disposé de Denver à domicile cette nuit (118-108), prenant un avantage de 2-1 dans la série. Derrick White a été stratosphérique.
C’était le match de sa vie. Après deux sorties solides pour commencer la série (16 et 17 points), Derrick White a véritablement pris feu cette nuit : 36 points (career-high) à 15/21 au tir, 5 rebonds, 5 passes, 3 interceptions, 1 seul turnover et +30 pour son équipe lorsqu’il était sur le parquet. Une domination des deux côtés du terrain pas vue dans le Texas depuis le départ d’un certain Kawhi Leonard, et que le journaliste ESPN Zach Lowe a résumé en ces termes : « Derrick White a pratiquement réussi un match de basketball parfait ».
Alors que DeMar DeRozan galérait dans le premier acte et que LaMarcus Aldridge peinait à se mettre en valeur, White a inscrit 26 points avant le retour aux vestiaires. Dans l’ère Popovich, seuls deux joueurs ont fait mieux en playoffs : Tony Parker et Tim Duncan.
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Impossible à arrêter dans la peinture, l’arrière des Spurs en a fait voir de toutes les couleurs à des Nuggets dépassés. Non-content de scorer à outrance, il a déployé la même énergie en défense et au rebond, sans oublier d’impliquer ses coéquipiers et de lâcher quelques caviars. Dans la glorieuse histoire des Spurs, il ne s’agit que de la 10ème fois qu’un joueur fait un match à 35-5-5 minimum pour les Texans en playoffs. Et là encore, seuls 2 autres joueurs l’avaient fait sous Pop : Tony Parker et Tim Duncan, encore eux. Une performance, comme Gregg Popovich l’a qualifiée après le match, tout simplement « spectaculaire ».
Aussi incroyable qu’il ait été, White n’a pas gagné cette partie tout seul. Après s’être repris, DeRozan a conclu la partie avec 25 points, tandis que LaMarcus Aldridge (18 pions, 12 rebonds) et Rudy Gay (11 points, 11 rebonds) y sont chacun allés de leur double-double.
Côté Nuggets, Nikola Jokic (22-8-7) et Malik Beasley (20 points, 9 rebonds) ont répondu présents, mais les Nuggets étaient tout simplement un cran en dessous. On notera notamment la soirée cauchemar de Jamal Murray, qui avait pourtant été le héros du Game 2. Que le basket va vite.
Avec cette victoire, les Spurs mettent en tout cas les Nuggets au pied du mur ou presque. Le Game 4 s’annonce palpitant.
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