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Indiana a pris un coup sur la tête cette nuit en laissant filer un deuxième match à sa portée (99-91). La faute à Kyrie Irving, et à une remise en jeu suicidaire à 12 secondes du terme.
Les Pacers vont pouvoir s’en vouloir. En tête de 12 points dans le dernier quart-temps, les hommes de Nate McMillan n’ont pas su résister au comeback de Celtics affamés. Ils se sont malgré tout retrouvés en position d’envoyer le match en prolongation dans les ultimes secondes de la partie, mais la remise en jeu a fini de doucher leurs espoirs. On se demande encore comment Wesley Matthews a pu lancer le ballon à un Bojan Bogdanovic qui ne le regardait à aucun moment :
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Outre cette cruciale erreur, les Pacers sont surtout tombés sur un Kyrie Irving des grands soirs. Avec 37 points, 7 passes et 6 rebonds, Uncle Drew a signé un match d’excellente facture. Il a surtout pris les choses en main dans l’ultime quart-temps, mettant tout Boston sur ses épaules pour s’assurer que les C’s allaient combler le déficit :
Il a beau avoir été excellent, Kyrie Irving n’a pas gagné seul. Jayson Tatum est aussi sorti de sa boîte, inscrivant 26 points dont un tir à trois points crucial au cœur du crunch time. A eux deux, les deux hommes ont marqué 63% des points des Celtics cette nuit.
Côté Pacers, Bogdanovic a inscrit 23 pions, et a notamment pu compter sur l’aide de Thaddeus Young (15 unités), Darren Collison et Tyreke Evans (13 chacun). On regrettera cependant le manque d’apport offensif de Myles Turner, par ailleurs très bon en défense, pour le deuxième match consécutif.
Les Pacers peuvent s’en vouloir, mais rien n’est définitivement joué. Le Game 3 ressemble cependant déjà au match de la dernière chance pour Nate McMillan et ses troupes.
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