Drafté en 2015 par les Lakers, D’Angelo Russell avait été échangé en 2017 en direction de Brooklyn. Un moment qu’il n’a pas oublié.
D’une certaine manière, il symbolise à lui seul l’échec de la politique sportive des Lakers depuis l’arrivée de Magic Johnson aux affaires. Envoyé loin de la Californie il y a 2 ans parce que le front office ne voyait pas en lui un futur leader, D’Angelo Russell est devenu All-Star avec Brooklyn, dispute les playoffs. Et, n’en déplaise à Magic, il se comporte en véritable leader des Nets.
Une bien belle ascension pour l’ancien d’Ohio State, parti de Los Angeles sur la pointe des pieds après avoir notamment balancé les infidélités de son coéquipier Nick Young, ce qui lui a valu d’être mis à l’écart dans le vestiaire et de se tailler une réputation qui paraît aujourd’hui bien lointaine.
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Il a beau se régaler avec les Nets, qui sont actuellement dans une série palpitante avec les Sixers, D-Lo n’en a pas pour autant oublié le moment fatidique du trade. Un moment qu’il a visiblement bien vécu, contrairement à certains joueurs dans le même cas :
Tous les jours, j’avais la même routine, et je faisais une pool party avec des potes à moi. Chaque jour. On était en train de se faire un barbecue, et j’ai eu un coup de téléphone. Mes agents avaient entendu parler d’un possible trade, dans une des deux franchises de New York. On m’a dit de rester près de mon téléphone.
Quelques minutes plus tard, les agents de D-Lo l’ont rappelé, avec, cette fois, un nouveau participant dans la conversation : Sean Marks, le Président et General Manager des Nets. Le deal vers Brooklyn était acté. De quoi ravir le meneur, qui avait visiblement envie de quitter les Lakers :
J’étais genre : « Let’s go ! Je suis prêt, c’est parti ! »
En effet, D-Lo était prêt, bien plus que ce que les Lakers avaient imaginé. Tant mieux pour Brooklyn, qui a admirablement reconstruit.
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