Luke Walton renvoyé, les Lakers se sont mis en quête d’un nouveau coach pour la saison prochaine. Mais il va falloir pour cela qu’il réponde à un critère en particulier.
Qui sera le prochain coach des Lakers la saison prochaine ? C’est la principale attraction de la NBA hors des playoffs. Et pour Brian Windhorst d’ESPN, peut importe son identité, il faut un critère en particulier : le respect de LeBron James.
« C’est absolument vital. Même si vous pouvez gagner le respect de James, c’est beaucoup plus difficile que de l’avoir dès le début. Si vous n’avez pas son respect, vous n’avez aucune chance. […] Ty Lue, qui a joué contre James, et Paul Silas, son premier coach NBA qui a remporté plusieurs titres, ont pu avoir son respect très rapidement. Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas eu de tensions entre eux, mais ils ont gardé le respect de James. Le premier été où James a joué pour Mike Krzyzewski et Team USA était instable, mais cela a tenu bon grâce immense respect de James pour la légende de Duke. Maintenant, James le considère comme un mentor. Vous n’avez pas besoin d’être un Hall of Famer pour obtenir le respect de James, mais pour avoir une chance, vous devez l’avoir avant d’être en poste. »
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Dans la prise de décision, James a très souvent été moqué comme portant la triple casquette de joueur-coach-GM, et ce particulièrement à Cleveland. Cela a aussi été le cas cette saison, avec toute l’histoire du transfert avorté d’Anthony Davis. Mais Brian Windhorst révèle que ce n’est pas toujours le cas.
« En parfaite ironie, malgré ce que le tout le monde suppose, quelques fois, les équipes de James aimeraient qu’il soit un peu plus déclaratif. Le fait que fréquemment il ne veule pas effectuer des demandes précises peut quelques fois être un problème. Les équipes préféreraient une réponse bien définie, alors que James opère de manière générale dans un monde gris. »
Ce qui se remarque également, c’est que LeBron ne se met jamais en avant dans la prise de décision. Il ne se considère pas comme le propriétaire, même s’il a déjà avoué vouloir posséder une franchise à la fin de sa carrière.
« James maîtrise l’art d’influencer les décision sans en assumer la responsabilité. S’il venait à présenter un ordre strict, alors l’équipe saurait qu’il était à 100% derrière et qu’il assumerait les conséquences ou en retirerait le mérite, selon que cela marche ou échoue. James ne veut pas faire cela. Il a pendant longtemps joué avec des partenaires, coachs et stratégies qui changent massivement de l’ouverture jusqu’au dernier match de n’importe quelle saison. Il a modifié des franchises entières 3 fois. »
Cette déclaration de Brian Windhorst est très intéressante et permet d’en apprendre un peu plus sur le personnage de LeBron James… et sur le futur coach des Lakers.
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