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L’année dernière, LeBron James ouvrait la « I Promise School » dans sa ville natale d’Akron, Ohio, pour les enfants en grande difficulté scolaire. Quelques mois plus tard, le succès est déjà au rendez-vous.
LeBron James avait fait grand bruit en ouvrant sa propre école, la « I Promise School » il y a quelques mois. Contrairement à beaucoup d’établissements financés par des stars, il ne s’agit pas d’une école privée mais bien d’une école publique. Mais la contribution du King, chiffrée en millions de dollars, permet de mettre les élèves dans des conditions optimales, en réduisant notamment la taille des classes et en leur permettant d’avoir des heures supplémentaires. Une nécessité absolue pour ces jeunes, qui sont en grande majorité des enfants à problèmes ou ont été refoulés par d’autres établissements. « Ce sont des gamins dont les professeurs disaient : ‘Ça ne fonctionnera jamais' », explique Michele Campbell, la principale. « Nous, nous avons dit : ‘Pas de problème, donnez-les nous' ».
A la « I Promise School », tout est fait pour aider les jeunes. Grâce au financement de James, les élèves ne paient pas leur scolarité. Ils bénéficient gratuitement d’un uniforme, d’un vélo, de transport et de tous les repas. Tous les enfants qui auront l’équivalent américain du bac auront par ailleurs une place à l’Université d’Akron qui les attend. Leurs familles peuvent aussi venir récupérer à tout moment des victuailles, voire même suivre des cours ou un programme d’aide à l’emploi. Nickole Wyatt, mère du petit Ti’Jay, en CM2, qu’elle a eu alors qu’elle était encore adolescente, était sans repère jusqu’alors : « Il m’a fallu venir ici pour comprendre ce qu’était la famille. J’étais sceptique à propos de ma propre vie, je me demandais si je valais le coup qu’on se batte pour moi… En venant ici chaque jour, je sais que ça ira ».
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Au delà de l’impact social sur les élèves et leurs familles, le pari scolaire est ambitieux, d’autant que les résultats des gamins étaient désastreux auparavant. Pourtant, les premiers résultats sont formels : 90% des élèves ont égalé ou dépassé leur objectif individuel en lecture et en maths. Joint par le New York Times au téléphone il y a quelques jours, le Chosen One s’est montré ravi :
« Les petits font un super boulot. Quand on a commencé, les gens savaient que j’ouvrais une école. Maintenant, ils vont comprendre l’ampleur du manque d’éducation de ces enfants avant, et comment nous transformons cela. J’avais cette vision de vouloir rendre à ma communauté, et les gens sur place chaque jour aident cette vision à devenir réalité »
Depuis l’ouverture, calendrier oblige, James s’est rendu 2 fois sur les lieux de son école. Il a également envoyé une lettre aux élèves, signée de sa main. Sur les murs, des effets personnels du King ou des portraits sont omniprésents. Adolescent, lui-même aurait pu mal tourner, après avoir notamment manqué 83 jours d’école en CM2. Une des élèves de la « I Promise School », Nataylia Henry, a elle loupé plus de 50 jours l’an passé, de peur de croiser ceux qui la harcelaient à l’école. Cette année, son taux de présence s’élève à plus de 80%, et ses résultats sont au rendez-vous.
Des histoires comme ça, la I Promise School en est remplie. Le slogan « We Are Family », placardé sur tous les murs, donne le ton : en plus des apprentissages scolaires, l’établissement apprend aux jeunes à devenir de vrais citoyens, attentionnés, respectueux et persévérants.
Bien sûr, ces bons résultats restent encore loin des standards des élèves de la région et du pays, mais pour ces jeunes en immense difficulté, voués à l’échec dans leurs établissements précédents, le progrès est immense. Reste maintenant à le pérenniser, à la fois pour les 240 élèves de la « I Promise School », mais aussi pour tous les autres de la région qui sont aidés par la fondation de la superstar des Lakers. A l’heure actuelle, I Promise soutient environ 1.100 élèves dans Akron et ses alentours.
Bien au delà du basket, et de manière finalement tellement plus importante, LeBron James continue d’impacter positivement sa communauté. Bravo et respect, King.
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