En playoffs pour la 3ème année consécutive, le Jazz n’est pas considéré comme un favori pour le titre. Cependant, l’équipe peut rivaliser avec n’importe qui sur une série de playoffs. C’est en tout cas l’avis de Donovan Mitchell, pour qui Utah peut carrément remporter le Larry O’Brien Trophy.
Avec un bilan de 50-32, le Jazz a fini 5ème à l’Ouest cette saison. Pour le 1er tour, les hommes de Quin Snyder affronteront les Rockets de James Harden, dans une série dont l’enjeu consistera pour Utah à empêcher le barbu de réaliser ses numéros de soliste. Si la franchise de Salt Lake City ne part pas favorite sur cette confrontation, leur jeune star Donovan Mitchell pense pouvoir l’emporter, et même aller au bout.
« Pourquoi on ne pourrait pas le faire [remporter le titre] ? Pourquoi on ne peut pas en tant qu’équipe en arriver là ? […] Je pense que nous avons la mentalité pour y arriver. Vous ne pouvez pas arriver où vous voulez en équipe sans cette mentalité. »
À lire également : Donovan Mitchell donne son favori pour le DPOY
Dans ces playoffs, Utah pourra compter sur Mitchell, qui sort d’une 2ème saison NBA à 23.8 points (43.2% au tir, 36.2% à 3-points), 4.3 rebonds et 4.2 passes, comme principale arme offensive. « Spida » a connu un début compliqué en raison des plus grosses attentes sur lui, mais il cartonne depuis janvier, avec des moyennes de 26.5 points, 4.5 rebonds et 4.8 passes, avec une nette amélioration au tir (44.6% et 41.4% à 3-points). Ce sera lui aussi qui aura la lourde tâche de défendre sur James Harden.
Mitchell pourra compter sur son compère Rudy Gobert pour lui apporter du soutien. Le pivot a encore réalisé une saison complète avec des moyennes de 15.9 points (66.9% au tir, numéro 1 de la ligue), 12.9 rebonds et 2.3 contres, et a même battu le record de dunks sur une saison. Il fait aussi partie des favoris à sa propre succession pour le Défenseur de l’Année. Son entente avec Mitchell sur le pick-and-roll en attaque et sa fonction de gardien de la raquette en défense seront aussi déterminantes.
À côté, les joueurs solides que sont Ricky Rubio, Joe Ingles, Derrick Favors, ou encore Kyle Korver et Jae Crowder, entrent parfaitement dans la mentalité du Jazz, promue par le coach Quin Snyder, dont on ne parle pas assez mais qui réalise un très bon travail depuis 2014-2015. La franchise est assez atypique dans le paysage de la NBA, et c’est au final ce qui fait sa force.
Première manche entre le Jazz et les Rockets dimanche soir à Houston. Après deux éliminations consécutives en demi-finale de conférence, Utah, Donovan Mitchell en tête, espère enfin pouvoir aller plus loin.
Mais aussi : La déclaration pleine de confiance d’Evan Fournier