La nuit dernière, Magic Johnson a choqué le monde de la NBA en annonçant sa démission du poste de président des opérations basket des Lakers. Une fin de cycle bien douteuse dans la communication interne.
Après un peu plus de deux ans, Magic Johnson a quitté la nuit dernière un poste auquel il ne s’est jamais vraiment fait. Et si le timing de l’annonce a surpris, la manière a également détonné. En effet, l’ancien numéro 32 des Angelinos n’a pas pris la peine de prévenir sa propriétaire Jeanie Buss en amont. La raison ? Il avait tout simplement peur, et craignait qu’elle lui fasse changer d’avis :
« Je ne pouvais pas être face à face avec elle et lui dire, bien que j’étais hier encore avec elle hier et qu’on ait eu une réunion de 3 heures sur le futur de la franchise »
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Relancé par Rachel Nichols, qui a demandé à Johnson s’il avait donc choisi de le dire aux journalistes de crainte que Buss lui fasse changer d’avis, Magic a répondu : « Exactement ».
Une drôle d’attitude et de sens des responsabilités qui en dit long sur l’inadéquation entre la personnalité du Hall of Famer et le poste qui lui avait été confié. Autre fait troublant : Magic avait rencontré LeBron James et Rich Paul samedi pour évoquer l’été à venir et le futur de la franchise. Là encore, Johnson n’avait laissé transparaître aucun indice sur une prochaine éventuelle démission, et a donc laissé l’un des plus grands joueurs de l’histoire apprendre la nouvelle… via les médias, comme tout le monde. Le King n’a toujours pas réagi publiquement à l’annonce, esquivant les journalistes hier lors du dernier match de la saison des Lakers.
Sachez enfin que selon Ramona Shelbourne d’ESPN, Magic et Luke Walton n’avaient plus eu une conversation significative depuis plusieurs mois, autre signe des dysfonctionnements qui gangrenaient les Lakers de l’intérieur. Walton et son staff, qui se sentent déjà condamnés depuis plusieurs mois, s’attendent d’ailleurs à être prochainement renvoyés, ce que Magic avait prévu de faire… avant de finalement quitter le navire précipitamment.
Bref, le chaos est total du côté de Los Angeles, qui a pourtant l’un des meilleurs joueurs du monde sinon le meilleur dans ses rangs. Drôle d’époque, et été crucial à venir.
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