Giannis Antetokounmpo n’a jamais cessé de progresser depuis son arrivée dans la ligue, atteignant un niveau d’excellence impressionnant lors de la campagne 2018-2019 couronnée par un titre de MVP. Et comme rien n’est dû au hasard, le Greek Freak s’appuie sur une routine bien précise, qu’il a révélée pour ESPN.
Sa routine est dingue. Je sais où il va être à chaque seconde avant un match. Si ce n’est pas le cas, vous savez que quelque chose ne va pas.
Khris Middleton ne s’y trompe pas : Giannis Antetokounmpo a une routine au millimètre. Et il n’y a rien de trop glamour dans la vie du Greek Freak.
Chaque matin, le colosse se lève pour se rendre à l’entraînement dans le centre de Milwaukee, à 15 minutes de sa maison. Au retour, il mange, puis, inévitablement, fait une sieste. C’est une habitude qu’il a prise dès ses plus jeunes années, quand son père Charles insistait pour qu’il dorme entre la fin de ses cours à 14 heures et son match du soir.
Sur les coups de 13 heures, le Grec se pose dans son lit sur mesure, taille oblige, et il n’en émerge qu’aux alentours de 15h45. « Si je ne fais pas de sieste, je ne peux pas jouer », explique-t-il.
Une fois les batteries rechargées, Giannis se dirige vers la salle, prenant au passage 30 minutes pour des étirements et des exercices avec son coach personnel. Lors de son arrivée à la salle, ne comptez pas sur lui pour participer au concours officieux entre joueurs NBA pour défrayer la chronique avec une tenue excentrique, un sweat fait généralement l’affaire :
Moi, je veux juste gagner. Tous les autres trucs te détournent du jeu. Je ne vais pas dépenser de l’énergie pour avoir du flow 5 secondes. Je m’en fous. Je veux juste aller sur le terrain, gagner, et rentrer chez moi regarder des images du match. C’est tout
Lire aussi | L’impressionnante transformation physique de Giannis en 4 photos
Vient ensuite l’heure de rentrer sur le terrain pour les premiers exercices balle en main avec un membre du staff des Bucks. Là où certains joueurs élaborent des routines compliquées comme Steph Curry ou James Harden, le Greek Freak se contente de shoots réalistes, toujours les mêmes, toujours dans le même ordre, surtout depuis le mid-range.
Antetokounmpo quitte ensuite le parquet en serrant la main à toutes les personnes présentes sur le court (joueurs, coachs, ramasseurs de balle), puis il s’adonne à deux sessions de 15 minutes dans une tenue NormaTec dans le vestiaire, pour fluidifier la circulation du sang. Elles sont suivies de 2 autres sessions de 15 minutes avec des sacs de glace.
Hormis ses coéquipiers et coachs, le Grec ne parle à personne. Il ignore généralement les journalistes et demande aux fans de bien vouloir attendre la fin du match pour leurs autographes. Avant l’entre-deux, il marche le long de la ligne de fond de court, se tapant deux fois la poitrine (une fois de chaque main) avant de pointer le doigt vers le ciel.
Le match peut alors commencer pour le Grec, et se disputer… en attendant le suivant. Une routine chirurgicale et inchangée depuis plus de deux ans, à l’exception d’un détail : avant le départ de Thon Maker à Détroit en février, les deux hommes priaient ensemble. Désormais, c’est Pat Connaughton qui apporte quelques mots religieux à son coéquipier.
La recette semble en tout cas fonctionner pour Antetokounmpo, qui a réussi la saison la plus aboutie de sa carrière en 2018-2019. Un exercice qui l’a d’ailleurs mené à son premier titre de MVP face à James Harden, à seulement 24 ans.