Le célèbre avocat Michael Avenatti continue de semer la zizanie dans le monde du basket universitaire. Il cible notamment les liens troubles, selon lui, entre la famille de Zion Williamson et Nike.
Michael Avenatti ne lâche pas le morceau. Quelques semaines après avoir avancé que Nike versait des pots-de-vin à un grand nombre de joueurs universitaires pour s’attacher leurs services, le célèbre avocat a particulièrement cité Sharonda Sampson, la mère de Zion Williamson, dans un tweet. Pour rappel, Avenatti avait déjà ciblé Duke au mois de mars, et l’entraîneur Mike Krzyzsewski avait balayé d’un revers de main les accusations.
« A propos de ce déni de Coach K l’autre jour sur les paiements de Nike… Pouvez-vous s’il vous plait demander à la mère de Zion Williamson, Sharonda Sampson, si oui ou non elle a été payée par Nike pour de faux services de « consulting » en 2016/2017 dans le cadre de la corruption de Nike pour faire aller Zion à Duke ? Merci »
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Pour ceux qui ne sont pas forcément familiers avec le système NCAA, certaines universités ont des deals très lucratifs et exclusifs avec des équipementiers. Duke, par exemple, a un énorme contrat avec Nike, récemment prolongé sur plus d’une décennie. Avenatti accuse la marque à la virgule de soudoyer les joueurs (souvent via leurs familles) pour les inciter à rejoindre une « université Nike » comme Duke ou Arizona, avec l’espoir de les voir signer définitivement chez eux par la suite.
En plus du cas Williamson, Avenatti prétend avoir des preuves de magouilles du genre pour pas moins de 100 joueurs, qui auraient été évidemment cachées à la NCAA. Parmi les noms cités, on retrouve notamment Bol Bol et Deandre Ayton. L’avocat, qui a rendu public son fichier, a également défié Nike de publier un communiqué affirmant qu’aucune corruption de ce type n’avait eu lieu :
Rappelons tout de même qu’Avenatti est en plein démêlés judiciaires avec Nike pour tentative d’extorsion après avoir, selon la marque à la virgule, tenté de récupérer une énorme somme d’argent en échange de son silence. Le feuilleton se poursuit, et il faudra un peu de patience pour savoir si cette bombinette se transforme en véritable bombe… ou non.
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