Considéré comme le meilleur shooteur all-time, Stephen Curry cache pourtant un lourd secret depuis sa naissance, qui affecte sa vision. On vous raconte cet impensable handicap pour lequel il a enfin une solution.
Nous sommes le 3 avril 2019. Ce mardi soir, et comme lors de ses 9 derniers matchs, Stephen Curry vient planter cinq tirs à trois-points sur la tête des Nuggets. Une performance plutôt normale pour le meneur, qui est considéré comme le plus grand shooteur de l’histoire de la ligue. Pour mieux situer, sur ces mêmes 9 derniers matchs, il tourne à 51.4% au tir derrière l’arc. Finalement rien, d’incroyable pour Curry.
Pourtant, depuis quelques semaines, le meneur rencontre quand même quelques difficultés. Lors de la grosse défaite face aux Suns le 10 mars, Baby Face n’affiche que 4/15 à trois-points. Une méforme qui continue contre les Rockets avec un mauvais 3/9. Il n’affiche alors que 36.6% de réussite au tir depuis le All-Star Break.
Une simple panne ? Pas exactement, car Steph Curry cache en réalité un plus gros secret depuis des années. A ce moment-là, les statistiques en berne du double MVP ne sont pas liées à une mauvaise passe, mais à un changement de ses habitudes :
J’ai commencé à porter des lentilles. Je suis sérieux.
Suite à cette déclaration, la ligue découvre que Steph Curry souffre en réalité d’une maladie depuis sa naissance : le kératocône. Pour faire simple, il s’agit d’un problème affectant la cornée de l’oeil et pouvant entraîner des troubles de la vision, notamment au niveau de la lumière.
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C’est donc officiel, Steph Curry est donc astigmate et peut avoir une vision littéralement déformée. Il s’agit d’une maladie idiopathique, ce qui veut dire qu’il est probablement né avec. Et oui, il est également considéré comme le meilleur shooteur de tous les temps alors qu’il traine un problème de vue depuis le début de sa carrière. Voire même plus longtemps encore.
C’est exactement ça.
Quand j’ai mis ces lentilles, c’est comme si un nouveau monde s’ouvrait à moi.
Mais alors, était-il aveugle depuis tout ce temps ? Et bien si vous observez attentivement son jeu, vous avez sans doute remarqué quelques mimiques comme des grimaces ou plissements des yeux : une technique pour obtenir une vision plus claire l’espace de quelques instants. C’est une habitude prise par Steph Curry :
J’ai pris l’habitude de plisser les yeux depuis tellement longtemps. C’était juste normal.
La solution à ce problème est plutôt simple : porter des lunettes, mais il refuse. Il aura fallu attendre l’année 2019 pour qu’il décide de tester les lentilles de vue, qui lui changent désormais la vie.
Le meilleur shooter all-time à la vision défaillante qui s’équipe de lentilles de vue ? C’est un peu comme donner un atout « vision ultra-longue distance » au meilleur sniper sur Call Of Duty. On vous laisse imaginer le carnage derrière.