Tony Parker ne laisse rien au hasard pour son après-carrière. Le meneur des Hornets aurait en effet, selon plusieurs source, récemment investi dans le Vercors. Si la thématique reste le sport, cela n’a rien à voir avec le basket.
Outre son talent de basketteur, Tony Parker est aussi connu pour être un businessman très sérieux. Auteur d’une saison à 9.5 points, 1.5 rebonds et 3.7 passes du côté de Charlotte, il n’a plus joué depuis le 17 mars, sa franchise préférant donner plus de temps aux jeunes joueurs maintenant que les playoffs semblent hors de portée. Du coup, TP se concentre sur d’autres projets pour préparer au mieux son après-carrière.
Déjà actionnaire majoritaire et président du LDLC ASVEL, il a entamé en mars des discussions avec Jean-Michel Aulas pour un partenariat avec l’Olympique Lyonnais, et la construction d’une salle pour accueillir des matchs d’Euroligue. Mais cette fois-ci, Parker a changé de décor pour investir dans le… Vercors (Isère). Si la rime fonctionne, du côté des affaires, il s’agit plus précisément du rachat de la station de ski de Villard-de-Lans/Corrençon-en-Vercors, selon plusieurs sources comme Les Echos, le Dauphiné-Libéré ou encore Le Figaro.
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Parker n’est pas seul dans le projet. Nicolas Batum ainsi que la présidente de l’ASVEL féminin Marie-Sophie Obama ont accepté de le suivre. Pour la partie business, ils se sont entourés de Ruben Jolly, président de Federaly (groupe immobilier) et de deux figures locales : Guillaume Ruel (adjoint au maire de Corrençon-en-Vercors) et Sébastien Giraud (restaurateur de Villard-de Lans). Le conseil municipal de Villard-de-Lans a ainsi validé le rachat par son groupe Infinity Nine Mountain de 76.8% des parts de SEVLC, qui gérait la station auparavant. Celui de Corrençon-en-Vercors suivra prochainement.
L’objectif de ce rachat est de développer la station par le biais d’un programme immobilier, mais sans tout dénaturer comme l’a signalé Guillaume Ruel.
« On ne veut pas tout bétonner. Notre projet est tourné vers la diversification et le respect du massif. Cette station est le poumon économique du Vercors. Le but est de la faire tourner 300 jours par an, y compris durant les périodes creuses. »
Le projet de Tony Parker est ambitieux et ne peut que participer à l’attrait de la région du Vercors s’il réussit. Pour cela, sa société dispose d’un capital d’un million d’euros.
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