Cela va bientôt faire 2 mois que la deadline est passée, mais les transferts et les rumeurs vont avec vont revenir en force après les playoffs. L’occasion de se pencher sur ce qui s’est fait de pire en NBA en la matière chez les stars.
À chaque transfert en NBA, il y a forcément une franchise qui sort plus gagnante que l’autre. Mais parfois, on est droit de se demander ce qui a pris les dirigeants avant d’accepter certaines transactions. Pour l’occasion, on vous propose les 3 pires transferts de l’histoire, qui bien évidemment concernent 3 légendes ayant fait le bonheur de leurs franchises respectives.
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1. Kareem Abdul-Jabbar (1975)
Les Lakers reçoivent : Kareem Abdul-Jabbar
Les Bucks reçoivent : Junior Bridgeman, Dave Meyers, Elmore Smith, et Brian Winters
Ce transfert a été quelque peu forcé par Kareem Abdul-Jabbar lui-même, qui avait demandé son départ à sa franchise. Quoi qu’il en soit, les Bucks auraient tout de même pu trouver une meilleure contrepartie pour le meilleur marqueur de l’histoire. Dave Meyers n’a joué que 4 saisons en NBA et Emore Smith n’a jamais confirmé les espoirs entrevus du côté de Los Angeles. Junior Bridgeman a fait une carrière honnête, de même que Brian Winters (2 fois All-Star en 1976 et 1978), mais c’était bien trop peu au vu de la perte de Kareem, qui gagnera 5 titres chez les violet et or. Les Bucks, eux, attendent toujours une bague depuis 1971.
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2. Magic Johnson (1976)
Les Lakers reçoivent : 3 premiers tours de draft (1977, 1978 et 1979) et un deuxième tour de draft 1980
Le Jazz reçoit : Gail Goodrich, un deuxième tour de draft 1977 et un premier tour de draft 1978
Ce transfert a été réalisé comme compensation de la signature du Laker sur le déclin Gail Goodrich du côté du Jazz, qui a dû sacrifier 3 premiers tours de draft consécutifs. Malheureusement pour eux, le premier tour de draft 1979 s’est révélé être le premier choix. Une aubaine pour les Lakers qui en profitèrent pour sélectionner un certain Magic Johnson, tout juste sorti de Michigan State. Dès sa première saison, Magic fera coup-double avec le Rookie de l’Année plus le MVP des finales en 1980 avant de gagner 5 bagues en 8 ans. Quant à Gail Goodrich, il n’était plus que l’ombre du joueur qu’il a été à Los Angeles. Le Jazz attendra les arrivées de John Stockton et Karl Malone pour retrouver les sommets (en ayant également transféré Dominique Wilkins entre-temps dès sa draft…).
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3. Bill Russell (1956)
Les Celtics reçoivent : Bill Russell
Les Hawks reçoivent : Cliff Hagan et Ed Macauley
Les Hawks, à l’époque à Saint-Louis, ont drafté Bill Russell en 2e position de l’édition 1956. Malheureusement pour eux, ils ont voulu s’en débarrasser dès l’instant de sa draft, malgré ses qualités évidentes. Les Celtics ont flairé le coup gagnant et l’ont récupéré contre presque rien. La suite on la connait : 5 MVP et 11 titres en 13 saisons à Boston. Ce transfert est le pire de l’histoire de la NBA, mais s’explique par les tristes circonstances de l’époque. Les Hawks craignaient pour la sécurité de Russell pour des raisons raciales. L’équipe avait un effectif entièrement composé de joueurs blancs, et le Missouri était à l’époque un des berceaux du racisme. À une autre période, les Hawks auraient pu avoir un joli duo dans la raquette, composé de Russell et de Bob Pettit.
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Il existe bien sûr d’autres transferts calamiteux, mais ces trois-là ont vraiment changé les visages des franchises ayant réussi le gros coup.
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