Privés de LeBron James face au Jazz, les Lakers se sont une nouvelle fois inclinés (100-115). Sans le King, c’est compliqué pour Los Angeles, et cela même quand James en tenue mais qu’il souffle sur le banc. Explications.
Blessé pendant presque un quart de la saison (17 matchs manqués), LeBron James a effectué son retour le 31 janvier. Depuis, les statistiques du King sont tout simplement époustouflantes (27.5 points, 10.1 passes et 9 rebonds), surtout avec l’âge qui commence à se faire sentir du haut de ses 34 ans.
Un LeBron performant malgré les années, mais malheureusement insuffisant pour les sauver la saison des Lakers, assez vite dépassés dans la course aux playoffs avant d’en être, il y a quelques matchs, totalement éliminés.
Il faut dire qu’autour du King, les rangs sont assez dépourvus. Brandon Ingram a connu une terrible nouvelle au niveau de sa santé, l’écartant des parquets jusqu’à la fin de saison. Kyle Kuzma, qui est encore très jeune (23 ans), semble être le seul joueur régulier en soutien du King (avec JaVale McGee dans ses bonnes heures).
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Tom Haberstroh (NBC Sports) s’est d’ailleurs penché sur une statistique très intéressante pour illustrer la déroute des Lakers, le manque de régularité ou même l’absence d’un roster solide. Il rappelle ainsi les moyennes assez énormes du Chosen One depuis son retour de blessure, mais aussi la faillite de ses coéquipiers dès qu’il fait un passage sur le banc :
En effet, depuis son retour fin janvier, lorsque LeBron James est sur le parquet, les Lakers pointent à +7 au différentiel. Mais c’est quand The Chosen One se retrouve sur le banc que tout se complique pour les Angelinos. Durant ces périodes (souvent courtes), les Lakers filent un très mauvais différentiel cumulé de -158 (en cumulé depuis le 31 janvier, 20 matchs joués).
Si LeBron James est forcément la principale cible de l’absence des Lakers en playoffs, les choix de Magic Johnson et Rob Pelinka lors de la dernière free agency sont sûrement les plus grosses erreurs du côté de Los Angeles, car tout King qu’il soit, impossible de porter une franchise seul à l’Ouest.
Entourer LeBron James de joueurs comme Beasley, Stephenson, Caruso ou Rondo n’était probablement pas la meilleure idée du front office des Lakers. La preuve par les statistiques.
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