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Dans un des matchs les plus épiques de ces dernières années, Duke a triomphé d’UCF il y a quelques semaines (77-76). Pour les Knights, le coup a été terrible à encaisser.
La beauté du basket universitaire et de la March Madness fait aussi sa cruauté. Éliminés par Duke après avoir livré un match extraordinaire, les joueurs d’UCF se sont effondrés au buzzer final. Car le basket universitaire n’est pas le basket pro, et il faut bien être conscient que pour certains d’entre eux, c’est fini.
Les seniors (joueurs de 4ème année), par exemple, ne rejoueront plus jamais au basket de haut niveau pour la plupart. D’autres ne goûteront plus jamais à la folie de mars. Et la déchirure d’être passé à quelques centimètres de l’exploit d’une vie les meurtrira, tous, à tout jamais.
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Après le match, le coach de Duke Mike Krzyzewski devait retenir ses larmes en évoquant la défaite des Knights du coach Johnny Dawkins, son ancien assistant. Incroyablement classe et digne, Dawkins s’est fendu d’un superbe discours dans le vestiaire. La voix tremblante, se faisant entendre au milieu des larmes et des sanglots de colosses désemparés (mettez bien le son), dont le géant Tacko Fall, le tacticien a rendu hommage à son groupe. Une séquence saisissante et sublime :
« Je suis fier de vous, de la manière avec laquelle vous avez représenté notre institution, notre université. Je ne pourrais pas être plus fier de la manière avec laquelle vous vous êtes comportés sur et en dehors du terrain. Vous avez été géniaux. Et écoutez, ça va toujours dans les deux sens dans ce genre de situations. Si on ne finit pas en célébrant, on finit en larmes. Là, on finit en larmes. Parce qu’on a tellement investi les uns dans les autres, dans ce que nous avons fait ensemble. Je vous adore les gars, ça a été génial de coacher ce groupe. Nous aurons beaucoup de fabuleux souvenirs avec vous. Je sais que ça ne veut pas dire grand chose pour vous en ce moment, mais avec le temps, ce sera le cas. Ça va faire mal, et ça va faire mal un bon moment. Mais on est fiers de vous, fiers de l’énergie et de l’effort que vous nous avez donnés durant toute la saison »
Le plan de jeu de coach Dawkins avait frôlé la perfection, en gênant Duke d’emblée avec une physicalité et un effort de tous les instants autour de Tacko Fall, qui n’a eu de cesse de donner des sueurs froides à Zion Williamson. Le fils du coach, Aubrey Dawkins, a été fantastique, plantant 32 points sur la plus grande scène, et passant à quelques centimètres d’une claquette pour l’éternité au buzzer :
Plus que du basket, plus que du sport, tout simplement une leçon de vie. Une séquence magnifique qui fera date pour tous ceux qui l’ont vécue. Respect, UCF.
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