Véritable phénomène sur les réseaux sociaux il y a moins de deux ans, la Jelly Fam et ses membres ne semblent pas avoir suivi la destinée qui leur était promise à leur sortie du lycée.
Vous en avez forcément entendu parler si vous suivez le circuit de basket lycéen américain. Vous avez en tout cas certainement vu ce nom défiler sur les réseaux sociaux, que ce soit au travers d’un hashtag ou d’une vidéo YouTube. Il y a deux ans, le phénomène Jelly Fam envahissait les fils d’actualité outre Atlantique, mais semble désormais s’être bien estompé.
Mais la Jelly Fam, qu’est-ce que c’est ? Fondé par Isaiah Washington et Ja’Quaye James en 2015, ce mouvement réunissait plusieurs joueurs lycéens originaires de New York ou de sa banlieue. Leur marque de fabrique : le « Jelly », ce layup revisité à la sauce new-yorkaise, avec un degré de complexité supplémentaire.
D’autres étudiants ont rapidement intégré la Jelly Fam, avec notamment Jahvon Quinerly, Sidney Wilson et Nazreon Reid. La hype s’instaure rapidement, Washington et Quinerly atteignent très vite la centaine de milliers d’abonnés sur Instagram grâce à leurs exploits sur les parquets, qui leur valent d’être classés parmi les meilleurs prospects du pays. Principaux éléments de la bande mis sous les projecteurs, ils rejoignent respectivement les universités de Minnesota et Villanova à leur sortie du lycée.
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Isaiah Washington est le premier à rejoindre la NCAA, en 2017. Dans une université renommée, mais qui ne fait pas partie des favorites au titre national, le meneur ne parvient pourtant pas à s’imposer lors de sa première saison. Il ne dispute ainsi que 4 matchs en tant que titulaire, avec des statistiques faméliques pour sa réputation. L’exercice 2018-2019 se révèle du même acabit, avec des moyennes de 4,1 points, 2,9 passes et une adresse en berne (34% au tir).
Quant à Jahvon Quinerly, qui a rejoint Villanova en début de saison, sa carrière universitaire reste au point mort au sein de l’effectif des champions en titre. Aucune apparition dans le cinq de départ, moins de 10 minutes de jeu en moyenne… il s’impatiente rapidement, et poste un message sur les réseaux sociaux déplorant son manque de temps de jeu. Un transfert vers une autre fac durant l’été ne serait donc pas surprenant pour celui qui ne devrait pas prendre part à la March Madness.
Seule éclaircie dans ce sombre tableau : Naz Reid s’éclate à LSU. Le puissant intérieur a disputé 30 des 32 matchs de son équipe en tant que starter, et tourne à 13,8 points et 7,2 rebonds par rencontre. Il devrait selon toute vraisemblance se présenter à la prochaine draft, et pourrait même voir son nom appelé durant le premier tour.
Une réunion des principaux membres de la Jelly Fam en NBA reste donc très hypothétique à l’heure actuelle, au plus grand désespoir des fans de la bande et du fameux layup.
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