Le 21 mars 2008, l’université de Davidson battait celle de Gonzaga (82-76) grâce à l’immense performance d’un jeune meneur un peu frêle mais terriblement adroit. Son nom ? Stephen Curry. Flashback.
Le 21 mars 2008, l’excitation de la March Madness accouchait d’un match palpitant entre Davidson et Gonzaga dès le premier tour du tournoi Midwest.
Un match lors duquel un petit jeune du nom de Stephen Curry était tout simplement virevoltant, en compilant 40 points (8/10 à 3 points) dont 30 dans le seul deuxième acte ainsi que 5 interceptions.
Une performance exceptionnelle, d’autant plus quand on sait que les mi-temps ne durent que 20 minutes en NCAA et que les possessions étaient alors limitées à 35 secondes. Savourez plutôt :
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Curry sortait d’une excellente saison sophomore à près de 26 points de moyenne, mais c’est bel et bien ce match, sur la grande scène du fameux tournoi NCAA, qui a envoyé un message au monde du basket et aux scouts : oui, Steph Curry allait devenir un joueur qui compte.
On voit cependant qu’à cette époque, le jeu du MVP 2016 était loin d’être aussi poli qu’il ne l’est aujourd’hui. La plupart des points de celui que le monde entier allait découvrir dans la Baie résultait en effet de catch-and-shoot, et Curry n’était encore qu’un passeur moyen (3 caviars par match seulement cette saison-là).
Forts de ce succès face à Gonzaga, Curry et ses coéquipiers ont ensuite fait tomber Georgetown et Wisconsin cette année-là, avant de s’incliner en finale du tournoi régional face à Kansas, et de justesse (59-57). La saison suivante, le sniper devenait le meilleur marqueur de tout le pays en NCAA, s’ouvrant les portes de la grande ligue.
Le reste, comme le dit l’expression consacrée, appartient à l’histoire…