Célébré pour son retour à Boston, Isaiah Thomas garde ses meilleurs souvenirs dans la ligue du côté du Massachussetts. Pas rancunier envers son ancienne franchise, le meneur de jeu pense même que les Celtics auraient déjà un titre si son échange n’avait pas eu lieu en 2017.
Ce fut l’un des faits les plus marquants de la semaine : le retour plein d’émotion d’Isaiah Thomas à Boston. Joueur des Celtics pendant seulement trois ans, le lutin (1,75m) aura marqué la franchise par sa combativité, ses performances dantesques et sa personnalité.
Mais c’est surtout lors de sa dernière saison à Boston (2016-2017) que IT va marquer les esprits. Prenant très souvent feu dans le dernier quart-temps, il sera même surnommé « King In The Fourth » par le public. Il s’agit d’ailleurs, et sans contestation possible, de sa meilleure saison de sa carrière (29 points à 46% et 6 passes de moyenne). Malheureusement pour lui, les Cavs se révèleront trop forts à l’Est cette année-là : LeBron James et son roster écarteront les Celtics 4 à 1 en finales de Conférence.
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Touché à la hanche, le meneur de jeu ne connaîtra aucune pitié de la part de Boston à l’intersaison, qui l’échangera à Cleveland (avec Ante Zizic, Joe Crowder et un premier tour que les Cavs miseront sur Collin Sexton) contre Kyrie Irving. Après un rapide passage aux Lakers, il choisira les Nuggets pour tenter de relancer sa carrière, difficilement. Pour preuve, il a récemment été écarté de la rotation par Mike Malone.
Carrière relancée ou non, le meneur semble quand même nourrir quelques regrets quant-au potentiel des Celtics lorsqu’il jouait avec eux, allant même jusqu’à parler de titre manqué :
« Si j’étais resté, nous serions probablement déjà champions. C’était difficile de me fairer trader parce que la nouvelle est sortie de nulle part, et que j’étais en plus blessé à ce moment-là.
J’étais pourtant en mesure de jouer, de les aider mais je n’ai aucune rancune envers la franchise. Des choses se passent, tout arrive pour une raison et je suis content d’être en bonne santé aujourd’hui et de pouvoir refouler les parquets. »
Si l’on suit le raisonnement d’Isaiah Thomas, les Celtics auraient donc écarté les Cavs en finales de Conférence l’an dernier (résultat 4-3 pour la bande de LeBron) avant de battre les Warriors en finale. Du moins si la franchise l’avait conservé. Une sacrée leçon de confiance en soi.
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