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Coéquipier pendant de longues saisons de Larry Bird aux Celtics, Robert Parish a aussi eu l’occasion de jouer aux côtés de Michael Jordan durant sa fin de carrière. Le joueur qui a disputé le plus de matchs dans la ligue (1.611) est récemment revenu sur ces deux légendes, leur style de leadership, ainsi qu’un début d’altercation avec MJ.
Quadruple champion NBA et All-Star à neuf reprises, Robert Parish est sans aucun doute une légende de la ligue. Aux côtés de Kevin McHale et de Larry Bird, il a formé l’un des trios les plus dominants de sa génération (avec des titres en 1981, 1984 et 1986 à la clé).
Qu’importent ces succès, l’éternel Chief ne prend pas sa retraite du côté de Boston et, à 40 ans, décide de relever un nouveau défi avec les Hornets. Après deux saisons plutôt abouties mais sans réelle performance, le pivot veut remporter un dernier titre à 43 ans.
Il signe alors une saison avec les Bulls de Michael Jordan, qui viennent de remporter leur quatrième titre avec MJ, le premier de leur deuxième three-peat. Malgré un titre de champion en fin de saison, Robert Parish ne garde pas forcément un bon souvenir de Jordan. Il est d’ailleurs revenu sur la grande différence entre His Airness et Larry Legend : le leadership.
Ce qui distingue Larry Bird de Magic Johnson et Michael Jordan, c’est qu’il était un leader différent. Il avait trop de respect pour nous.
Si vous ne passiez pas un bon match, il était plus enclin à vous encourager ou ne rien dire du tout. Mais Magic et Jordan t’auraient sauté dessus.
D’après Robert Parish, Larry Bird n’était pas quelqu’un de tyrannique avec ses coéquipiers, à la manière justement d’un Jordan ou d’un Kobe Bryant, et il était même plutôt partisan d’encourager ses coéquipiers. Connu pour son trash-talking avec les adversaires, l’ailier était donc totalement différent avec les siens.
Michael Jordan, en revanche, était connu pour challenger ses coéquipiers à l’extrême, allant jusqu’à des altercations physiques pendant les séances d’entraînement si nécessaire. Steve Kerr ou Horace Grant ont notamment fait les frais du GOAT, mais pas Robert Parish.
Le « Chief » est ainsi revenu sur l’une de ses premières rencontres avec la légende des Bulls sous un même uniforme, et visiblement, ce fut assez explosif :
Je lui ai dit : « Je ne suis pas aussi admiratif de toi que de ces autres gars. J’ai aussi des bagues. »
Il m’a lancé un : « Je vais te botter le cul. » J’ai fait un pas de plus et j’ai répondu : « Non, tu ne vas assurément pas le faire ».
Après cela, il ne m’a plus jamais dérangé.
Différents styles de leadership, donc, mais un point commun entre Michael Jordan, Larry Bird et Magic Johnson : ils sont et resteront des légendes absolues de l’histoire de ce jeu, et des winners (14 bagues à eux trois).
