Leader des Wizards depuis la blessure de John Wall fin décembre, Bradley Beal semble assumer son rôle parfaitement. Face aux Mavs, l’arrière a encore été déterminant, égalant au passage une performance vieille de 50 ans dans la capitale américaine.
En ce moment, peu sont les joueurs à pouvoir arrêter Bradley Beal tant l’arrière des Wizards semble en feu. Hier soir, face aux Mavs de Luka Doncic, le Big Panda a encore sorti son match (30 points, 7 rebonds et 8 passes), permettant à Washington de l’emporter. Malgré la saison compliquée que vivent les Wizards (11ème en 27-37), avec la blessure John Wall ou la déception Dwight Howard, Beal est une grosse satisfaction du côté de la capitale américaine.
La blessure du meneur de jeu a permis à Bradley Beal de prendre encore plus le jeu à son compte, l’arrière réalisant la meilleure saison de sa carrière cette année (25.8 points, 5.2 rebonds et 5.5 passes). Mais c’est particulièrement sur les dernières rencontres que que le joueur des Wizards semble injouable avec des moyennes monstrueuses sur ses 10 dernières sorties (30.9 points, 5.3 rebonds, 7.7 passes et 1.8 interception).
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Mais il y a surtout une statistique qui fait de Bradley Beal un joueur beaucoup plus constant cette année. Sur les 18 derniers matchs, il est parvenu à inscrire au moins 20 points dans chaque partie. Certes, on et loin de la streak des matchs consécutifs à 30 points ou plus de James Harden, mais pour les Wizards, c’est tout simplement historique.
Beal signe en effet la plus longue série de ce type à Washington depuis Earl Monroe lors de la saison 1968-69. Du 9 février au 12 mars 1969, le meneur avait lui aussi inscrit 20 points durant 18 matchs consécutifs alors qu’il n’était que dans sa saison sophomore. La franchise était à l’époque basée à Baltimore et avant pour nom les Bullets. Pour rappel, Earl Monroe fut Rookie of the Year, 4 fois All-Star et champion NBA en 1973 (avec les Knicks). Il est aussi intronisé au Hall of Fame en 2006.
Les Wizards peuvent se rassurer : même avec John Wall sur le flanc pendant plus d’an, Bradley Beal semble prêt à tout prendre sur ses épaules. Reste maintenant à l’entourer.
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