Il y a trois ans jour pour jour, le 27 février 2016, Stephen Curry a livré une partition exceptionnelle face au Thunder. Un match conclut par un tir incroyable qui est encore dans les esprits de beaucoup.
Parmi les meilleures saisons d’un MVP dans l’histoire de la ligue, celle de Stephen Curry en 2015-16 se trouve probablement très haute. Le meneur a réalisé une saison tout bonnement incroyable, récompensée pour la première fois de l’histoire d’un MVP unanime. Une prouesse qui en dit long sur la saison du chef Curry qui restera dans les mémoires, et probablement grâce à un match face à OKC en point d’orgue.
A lire également : Russell Westbrook demande plus de protection pour les joueurs
Pour cela il faut remonter il y a trois ans, le 27 février 2016. Les Warriors sont en déplacement du côté du Thunder d’un certain Kevin Durant, alors encore dans le camp adverse avant de rejoindre la Californie quelques mois après. Mais ce soir-là, Steph Curry va sortir une prestation incroyable et la meilleure de sa saison : 46 points, dont 12 tirs à trois points (record égalé à ce moment-là) et un game winner magnifique pour la victoire des siens en prolongation, 121-118.
Pour gagner, Curry avait dû compter sur Iguodala, qui via deux lancers francs à moins d’une seconde de la fin, avait égalisé contre OKC propulsant le match en prolongation. Ibaka, puis Roberson à 30 secondes de la fin, pensait avoir donné la victoire au Thunder. Mais Curry a fait parler sa magie.
Alors que Westbrook rate le tir de la victoire à 7 secondes de la fin, les Warriors ne prennent pas de temps-mort et laissent « Baby Face » remonter la balle. Curry, en pleine confiance sur ce match et à l’image de sa saison, ne se pose alors pas de question et arme à plus de 11 mètres. Un tir risqué pour beaucoup, mais pas pour lui. Le reste appartient désormais à l’histoire puisque ce match et ce tir, restent un moment que personne n’a oublié.
Trois ans après, ce tir paraît toujours aussi fou et impressionnant, et on ne s’en lasse toujours pas.
Mais aussi : On sait pourquoi Paul George a tant galéré face aux Nuggets