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S’il y a bien eu un grand gagnant de l’épisode Anthony Davis à la deadline, c’est Boston. A l’aube de l’été, les Celtics semblent être en position de force.
De manière presque inespérée, Boston aura toutes ses chances pour acquérir Anthony Davis. Alors que l’on pensait que la Rose Rule (qui empêchait les C’s d’être dans la danse pour The Brow autour de la deadline) sonnerait le glas de leurs ambition, le joueur est resté en Louisiane. Prochaine étape : l’été, lors duquel Boston pourra désormais formuler une offre. Mieux que ça, Danny Ainge a toutes les cartes en main pour proposer le package le plus attractif, et il ne compte pas lésiner sur les moyens.
Dans un papier sorti par Shams Charania hier pour The Athletic, on apprend en effet que les Celtics ont pris contact avec les Pelicans début février, alors que la période de la trade deadline battait son plein, avec un message clair en forme de « carotte » pour faire patienter : tout le monde sera disponible cet été. Tout le monde.
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Tout le monde, ça inclut donc Jayson Tatum, dont certains pensaient qu’il allait être conservé à tout prix par Boston. Un signe fort de la part du front office des C’s, qui montre là son ambition sans frein pour acquérir AD. De son côté, Tatum, qui se sait désormais sur un siège éjectable comme bon nombre de ses coéquipiers, ne perd pas le nord :
« Je serai All-Star l’année prochaine, je le sais. Ce n’était pas cette année, donc ce sera l’année prochaine. Personne n’a de plus hautes attentes pour moi que moi-même »
S’épanouir individuellement et atteindre les objectifs qu’il se fixe, tel semble être l’objectif de Tatum, et cela où qu’il soit. Récemment, l’ailier des Celtics expliquait qu’il était prêt à jouer n’importe où et pour n’importe qui. Ca tombe bien, Danny Ainge pourrait bien l’envoyer à l’autre bout du pays pour attirer Anthony Davis, qu’il lorgne depuis plusieurs années.
Avec Tatum, mais aussi Terry Rozier, Jaylen Brown et consorts ainsi qu’un bel assemblage de picks, Boston devrait tenir la corde à l’ouverture des négociations. Mais nul ne peut prévoir comment ce feuilleton fou se terminera.
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