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Orphelins d’Anthony Davis depuis la demande de trade de ce dernier, les Pelicans ne visent plus grand chose pour cette fin de saison. Pourtant, face aux Lakers, les coéquipiers de Jrue Holiday ont tout donné. Explications.
Parfois, les joueurs des franchises à la course au tanking peuvent faire preuve d’un manque de motivation compréhensible. Les Pelicans, après le feuilleton Anthony Davis, font désormais partie de ces équipes-là. Toutefois, les hommes d’Alvin Gentry ont semblé tout heureux de faire une exception pour la venue des Lakers dans la Nouvelle-Orléans.
Emmenés par un Jrue Holiday des grands soirs (27 points à 56%, 3 rebonds, 7 passes et trois interceptions), les Pelicans ont surclassé la bande à LeBron (115-128), à tel point que le King s’est agacé dans la presse et a mis une rouste à ses coéquipiers.
Dans le sillage d’Holiday, des joueurs comme Cheik Diallo, Kenrich Williams ou Elfrid Payton ont réalisé un match très propre permettant à la franchise de la Nouvelle-Orléans de s’imposer. Mais alors, comment des gars qui ne jouent plus rien à l’Ouest (12ème en 27-34) ont réussi à faire tomber des Lakers en besoin absolu de victoire ? Le manque d’impact défensif de L.A. aura déjà été un handicap durant toute a rencontre, mais c’est bien la motivation des Pelicans qui a fait la différence.
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Celle-ci a été boostée par le nombre un peu trop élevé de maillots des Lakers dans les tribunes au goût des Pels. Après le match, Jrue Holiday expliquait :
« Il y avait beaucoup de maillots des Lakers dans les tribunes. C’est fou, mais on s’y attendait. Les vrais fans, qui faisaient plus de bruit que les autres et qui nous ont donné toute cette énergie, c’est pour eux que nous jouons »
Les fans des Pelicans avaient évidemment de quoi en vouloir aux Lakers après la campagne de recrutement agressive de leur part qui a poussé Anthony Davis a demandé son transfert. LeBron James a d’ailleurs été hué lors de sa présentation.
Ce n’est pas la première fois que la présence de maillot de Los Angeles lors d’un match à l’extérieur agace les locaux. Un peu plus tôt dans la saison, c’est De’Aaron Fox qui s’était énervé face au trop grand nombre de tuniques pourpre et or dans les gradins de Sacramento.
Fans comme joueurs des Pelicans ont donc réussi leur mission « Beat L.A », qui tenait à cœur à une ville entière. La fin de saison devrait cependant s’annoncer moins palpitante.
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