Dans une conférence Ouest chargée à la sauce « superteams », le Jazz fait quelque peu figure d’exception (avec les Nuggets). On vous propose 3 objectifs pour la franchise en cette fin de saison qui s’annonce tendue.
On en parle très peu mais comme ces deux dernières saisons, le Jazz est en mesure d’accéder aux playoffs à l’Ouest. Personne ne donnait pourtant cher de leur peau après le départ de Gordon Hayward à l’été 2017, mais l’équipe a réussi à se structurer autour de Donovan Mitchell et Rudy Gobert, avec Joe Ingles comme facteur X. En cette fin de saison, la lutte avec les autres franchises va être intense. 3 objectifs peuvent se détacher pour Utah.
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1. Monter dans le classement
C’est un peu l’objectif de tout le monde en même temps. Avec un bilan de 32-26, Utah est 6ème de la conférence Ouest, à égalité avec les Spurs et les Clippers (33-27). Si on en restait là, le Jazz affronterait le Thunder au premier tour des playoffs, pour une revanche de l’année dernière (victoire de Utah 4-2). Ce ne serait pas la meilleure chose, tant Russell Westbrook et Paul George sont performants en ce moment. Aller chercher l’avantage du terrain est toujours possible, car la 4ème place des Blazers n’est qu’à 3 matchs. Attention toutefois car la 9ème place est encore plus proche (2 matchs d’écart).
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2. Mettre l’attaque au niveau de la défense
On le sait, la défense de Utah est sa principale force de frappe, centrée autour de sa « Stifle Tower » Rudy Gobert. L’équipe est 5ème en points concédés par match (106.7) et 3ème en ratio défensif (106.0 points concédés sur 100 possessions). De l’autre côté du terrain en revanche, c’est un peu plus compliqué pour le Jazz : 20ème en points marqués (109.8 par match), 19ème au ratio offensif (109.2 points sur 100 possessions), 21ème à l’adresse à 3-points (34.8%). C’est en trouvant plus de régularité en attaque qu’il leur sera possible de viser plus haut.
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3. Un Donovan Mitchell plus régulier
Cet objectif découle directement du précédent, car c’est par Donovan Mitchell que se structure l’attaque du Jazz. L’arrière a en effet un pourcentage d’utilisation de 31.6%. Auteur d’une très bonne saison rookie, Mitchell a connu plus de difficultés en début d’année. Il tourne actuellement à 22.7 points, 3.9 rebonds et 4.0 passes de moyenne, mais est reparti sur de bons rails depuis début janvier (26.8 points, 4.5 rebonds et 5.0 passes depuis le 1er janvier). Le principal point négatif est sa réussite au tir, qui s’élève à seulement 41.8%, dont 32.3% à 3-points. Il donne aussi par moments l’impression de trop forcer plutôt que de servir ses coéquipiers. Ses qualités de playmaking doivent s’améliorer.
Au final, c’est bien Donovan Mitchell qui détient la clé de la future réussite du Jazz en cette fin de saison. Rudy Gobert également, mais il n’a jamais été aussi régulier que cette année, et pourrait bien aller chercher un deuxième titre de meilleur défenseur. À Mitchell de trouver les moyens de mettre ses grosses qualités au service de l’équipe.
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