Toujours à New Orleans alors que personne ne le souhaite (ni lui, ni les fans, ni son coach), Anthony Davis s’est expliqué sur son actualité qui continue de faire parler.
A New Orleans contre son gré pour le restant de la saison, Anthony Davis devra tout de même jouer. La franchise n’est en effet pas parvenue à imposer sa décision de le mettre au placard, optant pour le compromis d’une réduction de minutes à la place. Un choix qui ne pose pas de problèmes à AD, qui a prévu d’être un élève modèle :
« Je vais faire ce qu’ils me disent de faire. Dès que je rentrerai en jeu, je jouerai aussi dur que possible pour aider l’équipe. Bien sûr, on veut jouer au basket, mais on va essayer d’être intelligents. J’entend que les minutes de tout le monde vont être réduites, et je pense qu’ils veulent faire jouer les jeunes. Moi je veux juste jouer, et c’est ce que je vais faire »
A lire également : La tirade de Charles Barkley sur le Zion-gate
On ne sera pas surpris si Anthony Davis est nominé aux prochains Oscars après ces dernières déclarations, qui traduisent bien le malaise du côté des Pelicans. Quoiqu’il en dise, The Brow est évidemment désormais tourné vers l’avenir. Il a d’ailleurs ré-affirmé qu’aucun changement dans la franchise (notamment l’éviction de Dell Demps) ne pourraient le convaincre de rester, et tous les regards se portent sur sa future destination.
Durant le All-Star Weekend, Davis avait ravivé la rumeur Boston et avait expliqué que toutes les équipes étaient sur sa liste. Des déclarations qu’il a expliquées et quelque peu tempérées aujourd’hui :
« Quelqu’un m’a parlé de Boston, et je n’ai jamais dit que Boston n’était pas sur ma liste. Bien sûr, il y a des équipes avec lesquelles j’envisagerai de signer long terme, et d’autres non. C’est tout »
Un peu à l’étroit dans son costume de good guy en ces circonstances, Anthony Davis continue donc d’entretenir le mystère. Sait-il lui même au moins où il veut atterrir cet été ? Rien n’est moins sûr. Dénouement attendu début juillet.
Mais aussi : Du jamais vu depuis 1991 pour les Warriors