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Les Nuggets sont, comme les Bucks à l’Est, la grosse sensation de la saison à l’Ouest. Deuxièmes de la conférence pas loin derrière les Warriors, il va falloir compter sur eux pendant les playoffs.
Avec un bilan de 39-18, les Nuggets sont 2èmes à l’Ouest et poursuivent leur petit bonhomme de chemin depuis le début de l’année. Autour d’un jeune trio composé de Nikola Jokic (23 ans), Jamal Murray (21 ans) et Gary Harris (24 ans), l’équipe se structure à merveille, entre des vétérans (Millsap, Plumlee, Barton) et des jeunes (Beasley, Hernangomez, Lyles). Denver n’a pourtant pas été épargné par les blessures cette saison, mais se maintient tout en haut de la conférence Ouest.
Ayant manqué les playoffs pour un rien la saison dernière (défaite lors de la « finale » face aux Wolves après prolongation), les Nuggets auront à coeur de se racheter cette année. On vous propose 3 raisons pour les autres équipes de craindre Denver.
1. Une exécution parfaite en attaque
Les Nuggets sont la 28ème équipe de la NBA en terme de rythme, avec en moyenne 97.5 possessions en 48 minutes (seuls Cleveland et Memphis font pire, avec respectivement 96.4 et 95.7). Pourtant, ils sont 3èmes de la ligue à l’évaluation offensive (114.5 points marqués pour 100 possessions), et même 1ers au pourcentage de rebonds offensifs, une prise de 27.3% des rebonds offensifs disponibles. C’est un gros avantage en vue des playoffs, où le jeu devient plus lent qu’en saison régulière.
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2. Un style de jeu « à l’ancienne »
Les Nuggets sont l’une des rares équipes à pouvoir construire leur jeu autour de leur pivot. Nikola Jokic, avec des moyennes de 20.4 points, 10.6 rebonds, 7.7 passes, 1.4 interception et 0.6 contre, se paie le luxe d’être le meilleur marqueur, rebondeur, passeur, et même intercepteur de l’équipe. On pourrait voir les Spurs des années 2000, avec leur système centré sur Tim Duncan, à la différence près que Jokic est meilleur playmaker et Duncan meilleur défenseur.
3. Une habilité à gagner tous les types de matchs
Cette saison, les Nuggets affichent un bilan de 17-11 contre les équipes affichant plus de 50% de victoires. Cela veut bien dire qu’ils ne sont pas arrivés là en battant seulement les équipes plus faibles et en se cassant les dents sur les gros. En plus de cela, le Pepsi Center est devenu une véritable forteresse cette saison. Denver y a gagné 25 matchs pour seulement 4 défaites (Nets, Bucks, Rockets, Warriors), soit le meilleur bilan à domicile de la NBA. L’équipe fait également preuve de grosses ressources mentales. Elle est leader de la ligue sur les matchs avec 3 points d’écart ou moins (10-2), et a gagné les deux prolongations disputées cette saison. Dernière statistique, Denver a presque remporté 50% des rencontres en étant mené à la mi-temps (12-14).
Avec une attaque réglée au millimètre autour d’un Nikola Jokic qui peut faire office d’outsider dans la course au MVP, et des victoires face à toutes les grosses équipes de la ligue, leurs adversaires sont prévenus : Denver, c’est du sérieux. Attention toutefois au manque d’expérience en playoffs qui pourrait jouer en leur défaveur le moment venu.
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