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Ça ne va pas mieux à Boston, bien au contraire. Cette nuit, les hommes de Brad Stevens ont gaspillé une avance de 28 points (!) pour finalement nettement s’incliner à domicile face aux Clippers (123-112). Deux jours après le buzzer-beater de Rajon Rondo au buzzer dans la même salle, ça fait mal à la tête.
Le plus gros comeback d’une équipe à l’extérieur en NBA depuis 10 ans. Le plus large écart gaspillé par les Celtics depuis 16 ans. Voilà l’ampleur de la débâcle de Boston cette nuit, qui a trouvé le moyen de perdre son match face aux Clippers après avoir mené de 28 points. C’est d’ailleurs alors qu l’écart était à ce stade (68-40) que Kyrie Irving s’est blessé, ne foulant plus le parquet de la soirée après cette séquence :
Même en l’absence d’Uncle Drew, difficile d’expliquer ou de justifier un tel effondrement avec un roster comme celui des Celtics. Comme souvent, le problème est venu du mental, de l’attitude et notamment de l’intensité défensive.
Les Clippers en ont profité pour signer le plus gros comeback de l’histoire de la franchise, et s’adjuger une précieuse victoire dans la course aux playoffs.
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Après la partie, l’heure était au pessimisme du côté de Boston. Devant la presse, Marcus Morris n’a même pas tenté de cacher le malaise qui règne dans le Massachusetts :
« Ça fait bien longtemps que ce n’est plus fun. Nous n’avons aucune attitude, aucune dureté »
Entre les rumeurs autour de Kyrie Irving, que le joueur semble se plaire à allumer lui-même, les problèmes d’alchimie, la perspective d’un départ estival pour plusieurs joueurs dans l’hypothèse de l’arrivée d’Anthony Davis cet été, et le cas Gordon Hayward, il y a beaucoup (voire trop) d’éléments à surmonter pour ces Celtics là. Le désamour du public pourrait vite s’ajouter à la liste, à en juger par les huées du TD Garden à la fin de la partie :
En grande délicatesse, les Celtics vont devoir trouver de sacrées ressources mentales avant les playoffs. C’est loin d’être gagné…
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