puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
Larry Bird, Michael Jordan et Dominique Wilkins se sont livrés certains des plus beaux duels des années 80. Une rivalité qui semble encore hanter l’ancien Hawk à ce jour.
On ne vous apprendra rien en vous disant que Michael Jordan et Larry Bird sont deux des plus grands trash-talkeurs de l’histoire (et vous pouvez vous en assurer en lisant leurs histoires du genre les plus folles en cliquant ici pour MJ ou encore ici pour Larry Legend).
Pour autant, c’est toujours un plaisir d’entendre de nouvelles histoires toutes fraîches, et cette fois, c’est Dominique Wilkins qui s’y est collé pour The Player’s Tribune. L’ailier des Hawks se souvient de son premier match face à Larry Bird en NBA. Un grand moment :
La première fois que j’ai joué contre lui, je ne l’oublierai jamais. Je vais pour lui serrer la main, et il met ses deux mains derrière son dos. Je me dis, ok.
Première possession du match, il me dit : « Tu n’as rien à faire dans cette ligue, gamin », et il marque un trois points sur ma tête. Un peu plus tard, il recommence. Je suis énervé, donc je pose un gros dunk sur sa tête, et il fait faute. Il me dit : « Rookie, je t’aime bien. Tu as du cœur. Mais je vais quand même mettre 30 points sur ton cul »
Lire aussi | Les meilleures histoires de trash-talking des joueurs
C’est la seule fois qu’il m’a trash-talké, car il me respectait. Ca m’a appris une chose : si tu n’étais pas prêt pour jouer contre ce genre de joueurs, tu allais te faire embarrasser. Larry nous a mis 60 points une fois. Il avait l’attitude et le cœur d’un lion. Il n’aimait personne, il se foutait de qui tu étais. On ne s’est jamais serré la main pendant 13 ans.
Quant à l’histoire sur Michael Jordan, on reconnaîtra évidemment la patte du GOAT dans cette situation loufoque en date de 1987 :
Michael était un tueur, il voulait t’arracher le cœur. Je me rappelle une fois à Chicago, on venait d’arriver dans notre vestiaire, et Michael Jordan rentre. Dans notre vestiaire. En costume-cravate.
Je me dis : « Qu’est-ce qu’il fait là ? » Il marche vers moi, vers Kevin [Willis], puis il arrive à Randy [Wittman] et il dit : « Mettez vos chaussures, ça va être une longue soirée ».
Je suis genre… Il vient vraiment de venir dans notre vestiaire là ? Je ne savais pas quoi dire. Il a mis 60 points.
La mémoire du Human Highlight Film ne lui fait que peu défaut, puisque MJ a bel et bien passé la barre des 60 points cette nuit-là – il en a même mis 61 !
Des histoires comme on les aime, qui montrent le pedigree incroyable de deux des plus grands compétiteurs de l’histoire de notre sport.
