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La NBA est en ébullition depuis la demande de transfert d’Anthony Davis, et en particulier les Lakers. Ceux-ci veulent faire venir l’intérieur pour constituer un duo redoutable avec LeBron James. Cette association pourrait encore mieux marcher que l’on ne le pense.
Hier, un « Woj bomb » était la principale information de la journée : Anthony Davis demandait un transfert à sa franchise des Pelicans.
« L’agent Rich Paul a informé les New Orleans Pelicans que l’ailier All-NBA Anthony Davis n’a aucune intention de signer une extension de contrat si et quand elle sera présentée, et qu’il a demandé un transfert, a déclaré Paul à ESPN ce lundi.«
La cause principale de cette demande est simple. Davis veut gagner. Il déclarait il y a quelques semaines qu’il choisirait un titre plus que l’argent, et refuse donc catégoriquement l’extension supermax de 5 ans et 240 millions $ que les Pelicans pouvaient lui offrir.
Les premiers ravis dans l’histoire sont les Lakers. Dans toutes les rumeurs, avant même que Davis ne demande ouvertement son transfert, ce sont eux qui étaient désignés comme ayant le plus de chances de voir débarquer l’intérieur, d’autant plus que son agent Rich Paul est aussi celui de LeBron James. Un Duo James-Davis ferait des ravages en NBA, le second étant le parfait fit pour le premier. On vous explique pourquoi.
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1. Soulager James au scoring
Même s’il ressemble davantage à un cyborg qu’à un humain, LeBron James ne peut pas non plus tout faire. Un joueur du calibre de Davis à ses côtés serait donc un énorme avantage. James étant un très bon playmaker, il pourra facilement trouver l’intérieur pour des paniers faciles. LeBron pourrait rester la première option des Lakers en attaque et porter la balle, mais il ne fait pratiquement aucun doute que les deux tourneraient en cumulé à une cinquantaine de points par match minimum. Une bonne base. Sans oublier qu’en attirant tous les 2 une énorme attention de la défense, ils libéreraient des espaces et des tirs ouverts pour leurs coéquipiers.
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2. Permettre à James de se reposer
James a eu 34 ans il y presque un mois, et va sortir de la blessure la plus longue de sa carrière. Bien qu’il défie le temps de manière exceptionnelle, il ne peut plus se permettre les one-man-show qu’il faisait à Cleveland avant 2010, ou encore pas plus tard que la saison dernière. Le manque d’une deuxième option fiable lui a souvent fait défaut (à l’exception de Dwyane Wade et Kyrie Irving) et les intérieurs qu’il a eu à ses côtés se sont transformés en tireurs à 3-points campant derrière l’arc (Chris Bosh et Kevin Love). Mais Davis est un niveau au-dessus des deux autres. James pouvant facilement avoir un rôle de facilitateur plus que de scoreur tout en inscrivant 20 points par match, il pourrait ainsi en garder beaucoup plus dans le moteur en vue des playoffs.
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3. Un pick-and-roll irrésistible
Un pick-and-roll entre les deux, ce serait un peu comme demander à la défense de quelle manière elle veut se prendre un panier. On a déjà fait mention des qualités à la passe de James, mais il y a plus que ça. Même s’il n’est pas le meilleur dans l’exercice, son tir à extérieur a gagné en régularité. Cela empêche donc les défenseurs de le laisser seul comme ils le feraient avec un Ben Simmons. Davis également possède un tir extérieur fiable pour des situations de pick-and-pop et aucun des deux n’hésitera à sanctionner une prise à deux sur l’autre. Mais le terrain de prédilection de James et Davis est évidemment la raquette. Un matraquage de cercle peut donc s’opérer avec un pick-and-roll. Et la défense n’a à ce moment-là plus qu’à choisir le poison : ne pas switcher et laisser James filer au panier ou switcher et se retrouver avec Davis en mismatch sur un joueur plus petit. Létal.
A lire également : Le plan des Lakers pour récupérer Anthony Davis
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4. Améliorer les Lakers en défense
Avec une moyenne de points accordés à l’adversaire de 111.7 par match, les Lakers ont seulement la 20ème défense de la Ligue. Insuffisant pour prétendre au titre. Même si James est un bon défenseur et peut défendre à tous les postes ou presque, il n’a plus les qualités athlétiques d’il y a 5 ans pour le faire régulièrement. D’une manière générale, les Lakers manquent cruellement d’un intimidateur à l’intérieur, et ce ne sont pas un Tyson Chandler de 36 ans ou JaVale McGee qui vont pouvoir prétendre à ce rôle sur l’entièreté d’une saison et d’une campagne de playoffs. C’est là qu’intervient Davis, qui a été le meilleur contreur de la NBA 3 fois en 6 saison, et qui est 2ème cette année avec 2.6 par matchs. Une meilleure stabilité en défense ne fera que rendre les Lakers meilleurs.
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5. Enfin battre les Warriors
La seule année où James a réussi à battre les Warriors, c’était en 2016 avec un Kyrie Irving à 100% de ses moyens. En 2015, 2017 et 2018, le King était beaucoup trop seul pour pouvoir espérer quoi que ce soit. Avec Davis à ses côtés, ça pourrait être une autre histoire. Premièrement parce que personne à Golden State ne peut défendre l’intérieur. DeMarcus Cousins revient de blessure et n’a pas la mobilité suffisante pour le défendre au large. Quant à Draymond Green, il est trop petit pour le contenir. La preuve ? Les statistiques de Davis l’année dernière lors de la série de playoffs contre les Warriors la saison dernière étaient de 27.8 points, 14.8 rebonds, 2.0 passes, 2.2 interceptions et 2.0 contres en 5 matchs. Green ne pourra pas non plus compenser par sa mobilité car Davis a là-encore un niveau d’avance.
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Sur le papier, Davis et James pourraient donc bien être une alternative crédible à l’Ouest, mais il subsiste une interrogation en cas d’arrivée de Davis aux Lakers avant la deadline :
Qui à leurs côtés ?
Si Davis pose ses bagages à Los Angeles avant le 7 février, cela voudra forcément dire que certains joueurs des Lakers auront fait le chemin inverse. Et New Orleans n’étant pas très vendeur pour le moment, Rob Pelinka et Magic Johnson vont devoir donner une très grosse contrepartie s’ils veulent absolument Davis. Le transfert se fera certainement autour de Kyle Kuzma et Brandon Ingram, avec l’ajout de Lonzo Ball ou Josh Hart. Vient aussi Kentavious Caldwell-Pope. Si ce dernier dispose d’une « no-trade clause », le fait qu’il ait Rich Paul comme agent pourrait faciliter les choses. On s’orienterait ainsi vers un transfert qui ressemblerait potentiellement à celui-ci :
Il y a fort à parier que Los Angeles mette un ou deux choix de draft avec ces quatre joueurs pour arrondir le tout. Au final, les Lakers perdraient leurs 2 meilleurs marqueurs en dehors de James (Kuzma-Ingram) ainsi qu’un de leurs meilleurs passeurs (Ball) et un bon role player (Caldwell-Pope). On se dirigerait donc pour les Lakers vers un 5 majeur Rondo-Hart-James-Davis-McGee (ou Zubac), ce qui est bon, mais ce le banc sera bien léger.
Si le transfert de Davis aux Lakers venait à se concrétiser, cela représenterait un avantage certain pour LeBron James qui serait épaulé par ce qui semble être son parfait complément. Le duo est excellent sur le papier et fonctionnera très probablement, mais c’est plus le reste de l’équipe qui poserait des interrogations en vue du titre sans autre renforts.
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