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La NBA nous a gâtés ce lundi afin de bien commencer la semaine : Anthony Davis a demandé à partir de la Nouvelle-Orléans afin de rejoindre une équipe compétitive. Si la demande n’est pas surprenante, le timing l’est plus. Rich Paul essaie-t-il de pousser son joueur vers les Lakers ?
Anthony Davis semble déjà avoir un pied dehors des Pelicans. Si sa franchise de toujours espère peut-être encore le retenir et le convaincre que le titre est une ambition proche, l’intérieur semble déjà parti. Avec une franchise mal gérée en interne, un casting faiblard autour de lui et des blessures qui tombent mal, il n’est finalement pas étonnant de voir Unibrow demander à quitter la Louisiane. Son discours a changé au fil des semaines, et Davis a récemment expliqué que son « héritage » était plus important que l’argent, mettant ainsi la pression sur les Pelicans.
On peut cependant questionner le timing. Rich Paul, son agent, a informé la franchise et les médias de la nouvelle dès aujourd’hui : Anthony Davis ne signera pas d’extension et demande le trade. Une annonce qui aurait pu attendre tranquillement l’été et qui n’aurait pas installé un malaise dans les rangs. En effet, si Davis est aujourd’hui blessé, il devrait prochainement revenir. Difficile alors de le voir jouer sous le maillot de New Orleans comme si de rien n’était. Faut-il y voir un moyen de pression de la part de Paul ?
On peut, absolument.
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En demandant son trade dès aujourd’hui, alors que la deadline aura lieu le 7 février, on peut penser que le clan Davis espère un départ aux Lakers. La franchise a de très bons atouts avec un noyau de jeunes intéressants, mais les Celtics possèdent sans aucun doute de quoi convaincre plus facilement leurs homologues. Problème : avec la Rose Rule (explications ici), Boston et Danny Ainge ne peuvent pas acquérir l’homme au monosourcil sans inclure Kyrie Irving dans l’échange. Sauf immense surprise, cela n’arrivera donc pas, et cette nouvelle force donc les hommes en vert à attendre le 1er juillet pour tenter quelque chose, à condition que Davis soit encore là.
Cette demande de trade, ou plutôt son timing laisse donc penser que Rich Paul pousse pour que les Lakers soient agressifs. L’agent d’Anthony Davis est le même que celui de LeBron James, et les Angelinos seraient prêts à bousculer le marché d’ici le 7 février. La connexion est facile à faire, d’autant qu’on sait depuis de nombreux mois que AD est la priorité numéro 1 des pourpre et or. Mais sans droit de veto pour Davis, les Pelicans n’ont aucun intérêt à écouter leur joueur. A vrai dire, New Orleans aurait même probablement tort de se précipiter.
En effet si Davis veut une franchise compétitive dans l’idéal, les choses sont différentes dans les faits. Le front office des Pelicans peut d’une part échanger son intérieur où bon lui semble, mais aussi, pourquoi pas, patienter. Entre aujourd’hui et l’été, la cote de leur intérieur ne devrait pas changer. Attendre devrait permettre aux Pelicans d’en savoir plus sur la prochaine draft, mais aussi de remettre les Celtics dans les discussions. Les Pels n’auraient en outre pas grand intérêt à renforcer un concurrent à l’Ouest, même si on connaît le respect entre la franchise et Davis, qui pourrait les pousser à essayer d’accommoder leur future ex-superstar.
Toutefois, si Anthony Davis n’est pas échangé d’ici la fin de saison, l’ambiance promet d’être plutôt particulière aux Pelicans. Un souhait peut-être du clan du joueur afin de pousser un trade avant le 7 février prochain, aux Lakers, évidemment. Les prochains jours s’annoncent palpitants.
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