Parmi les meilleures équipes de la ligue en 2019 et sixièmes à l’Est, les Nets sont en grande forme. Direction les playoffs ?
On ne pensait pas pouvoir dire ça il y a encore quelques semaines mais les Nets sont bel et bien l’une des meilleures équipes de la ligue en ce moment. Les hommes de Kenny Atkinson pointent à une flatteuse sixième place à l’Est et restent sur une série de 4 victoires de suite. Seuls les Warriors (8) et les Bucks (5) restent sur davantage de matchs remportés d’affilée. 4 victoires prestigieuses puisque Brooklyn s’est imposé face à Boston et Houston mais aussi à Orlando, qui n’avait plus perdu à domicile depuis 4 rencontres. Avant d’infliger, lors du Martin Luther King Day, sa seconde plus large défaite de la saison à Sacramento.
Si l’on dresse un classement sur les 10 derniers matchs, avec un joli total de 8-2 en 2019, les Nets possèdent le deuxième meilleur bilan de la ligue. Derrière Golden State et à égalité avec Toronto, Milwaukee et Utah. Déjà auteure d’une série de 7 victoires en décembre, la franchise confirme sa capacité à enchaîner et à prétendre à bien plus qu’une simple tentative de survie au sein de la conférence Est.
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Tout juste auréolé du titre de meilleur joueur de la semaine avec des moyennes de 28 points et 7 passes, D’Angelo Russell est sans doute dans la forme de sa carrière depuis quelques matchs. Fer de lance d’un collectif concerné, l’ancien Laker reste le go-to-guy incontesté. Brisé par la blessure de Caris LeVert en début de saison, l’effectif a su se relever de ce gros coup dur. Spencer Dinwiddie a confirmé sa dernière saison de qualité et s’impose comme l’un des meilleurs 6ème homme de la ligue. Des joueurs expérimentés comme DeMarre Carroll et Ed Davis savent apporter de très bonnes minutes et encadrer les jeunes en montrant l’exemple.
Les jeunes justement. Comment ne pas parler de l’explosion de Jarrett Allen, pivot d’avenir dont l’impact est conséquent. Si le nom de Rodions Kurucs apparaît peu dans les discussions, il s’avère pourtant être pour l’instant l’un des steals de cette dernière draft. À seulement 20 ans, son rendement est plus que positif. Sans oublier Rondae Hollis-Jefferson, dans sa quatrième année et toujours précieux, surtout en défense.
Feu de paille ou réel élan d’espoir ? Quoi qu’il en soit, la recette semble fonctionner. L’alliance de cette jeunesse à de nombreux joueurs expérimentés, des scoreurs de métiers et de très bons joueurs , tels que Joe Harris ou Shabazz Napier, peut donner le droit d’y croire aux fans de la franchise. Sans faire de bruit et en attendant les retours d’Allen Crabbe et Caris LeVert (sans doute pour l’après All-Star Game) les Nets peuvent espérer accrocher les playoffs à la surprise générale. Un stade de la compétition qu’ils n’ont plus atteint depuis 2015, lors d’une élimination au 1e tour face à Atlanta. Avec une avance confortable sur le 9e, ils ont le temps de voir venir. Mais c’est encore loin d’être fait et les prochaines semaines vont être cruciales.
Pour leurs deux prochains matchs, les Nets reçoivent Orlando et New York, pour la quatrième et dernière manche du derby. Une belle occasion de prolonger leur série inattendue.
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