De nombreux joueurs NBA sont encore payés par des franchises, bien qu’ils ne jouent plus pour celles-ci. Certains joueurs ne sont d’ailleurs même plus dans la ligue. On vous explique.
Sports Illustrated a révélé une liste de joueurs encore payés par des franchises NBA, bien qu’étant actuellement sans contrat, où jouant ailleurs dans la ligue. On y retrouve du beau monde : Monta Ellis, Luol Deng, Joakim Noah, et même Tim Duncan, pourtant retraité. Ceux-ci profitent d’une règle bien particulière de la NBA en matière de contrats : la stretch provision.
Qu’est-ce que cette règle stipule ? Déjà, elle ne s’applique que si une franchise coupe un joueur à une date comprise entre le 1er juillet et le 31 août. Elle permet à la franchise d’étaler la partie garantie du contrat du joueur sur une durée deux fois supérieure à celle du contrat plus 1 an. Cela permet de limiter l’impact sur le plafond salarial.
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Il y a deux usages à cette stretch provision. D’une part, elle peut servir à récompenser un joueur. C’est le cas de San Antonio avec Tim Duncan. Le double MVP et 5 fois champion a pris sa retraite en 2016. Les Spurs l’ont donc coupé en faisant usage de cette règle pour diminuer leur salary cap. Cela leur a permis de payer Duncan 1.8 million $ par an sur trois ans plutôt que 6.4 millions $ sur une seule année.
À l’inverse, d’autres franchises utilisent la stretch provision pour se débarrasser de joueurs ayant des contrats toxiques. C’est le cas par exemple des Knicks avec Joakim Noah. Le pivot recevra 6.4 millions $ par an de la part de New York jusqu’à la saison 2021-2022, à la place de ses deux ans et 38.7 millions $ restants, alors même qu’il est parti à Memphis.
A l’exception de Jooks et de Luol Deng, qui n’a que très peu joué du côté de Minnesota, les autres joueurs de la liste sont tous à la retraite ou bien loin des parquets NBA. Et grassement payés pour. Plutôt sympa, non ? Pas toujours : si la stretch provision peut être une bonne chose, certains joueurs perdent gros. Ils perdent en effet les bénéfices de l’assurance santé, et voient toujours 10% de leur salaire être prélevés par le système d’Escrow de la NBA.
Ce fonctionnement peut ainsi bénéficier aux franchises comme aux joueurs, et c’est une bonne issue pour mettre fin à un contrat encombrant. Ne vous inquiétez donc pas trop si vous vous demandez où est Monta Ellis, par exemple, ces derniers temps. Il compte ses billets bien loin de la NBA.
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