La NBA est un business qui peut parfois être redoutable. Robert Covington l’a appris à ses dépens lors de son trade il y a quelques semaines.
4 saisons et demi passées à Philadelphie, près de 300 matchs au compteur : Robert Covington était un des visages du Process des Sixers. Alors forcément, il a mal vécu d’être tradé du côté de Minnesota au moment où Philly revient sur le devant de la scène. D’autant qu’il a appris son transfert d’une manière peu conventionnelle :
« J’ai appris sur les réseaux sociaux. Après, Brett Brown m’a appelé, et Elton Brand aussi, mais je savais déjà. C’était déjà dans la presse. Voilà comment j’ai appris »
On sent l’amertume de RoCo, qui a également été déçu par le contenu des conversations téléphoniques avec ses anciens patrons :
« C’était concis et froid. En termes de respect, par rapport à ce qu’on avait traversé ensemble, tout ce qui s’était déroulé et le temps passé ensemble, je pensais que ce serait complètement différent. Mais ça ne l’était pas. C’était bizarre »
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Pas le temps pour les sentiments en NBA. Et ce n’est pas Elton Brand, GM des Sixers après avoir été coéquipier de Covington, qui dira le contraire :
« Je comprends que ça puisse être perçu comme froid. Avec mon nouveau boulot, ce ne sont pas des décisions faciles à prendre. Je parlais de tout et de rien à ces gars en permanence, et maintenant on ne parle plus. Mais oui, je comprends qu’il ait vu ça comme froid »
Dans la transaction qui a envoyé Covington dans le Minnesota, les Sixers ont récupéré Jimmy Butler, qui pose déjà des problèmes en interne. Cette nuit, on a appris que différents GMs de la ligue s’étaient renseignés pour savoir si le joueur était sur le marché avant la trade deadline à la suite de ces événements. Mais la position de Philly reste ferme : Butler terminera la saison en Pennsylvanie.
De son côté, Robert Covington n’a plus qu’à panser ses plaies et à oeuvrer au renouveau des Wolves. C’est aussi ça, le quotidien d’un joueur NBA.
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