Tony Parker a sorti une nouvelle performance aboutie cette nuit lors d’un match crucial pour les Hornets. A 36 ans, le vétéran dépasse toutes les attentes placées en lui. Le résultat d’une rigueur pointilleuse.
C’est devenu un classique. Des Hornets qui ronronnent, un match où Kemba Walker n’a pas encore fait étalage de toutes ses fulgurances, et l’angoisse qui s’installe à Charlotte. Il faut dire qu’après 4 revers en 6 matchs dont une pitoyable défaite face à Dallas, les hommes de James Borrego avaient à tout prix besoin d’une victoire.
Dans un contexte similaire, il y a 10 jours, TP avait marqué 17 points dans le 4ème quart-temps pour faire tomber Brooklyn. Cette fois, il a inscrit 8 unités dans la dernière période, dont une cruciale série de 3 paniers qui ont forcé les Suns à prendre un temps-mort. Parker a terminé la partie avec 20 points et 6 passes décisives, combinant pour 26 des 34 points des Hornets dans le dernier quart-temps avec Kemba Walker. Après cette nouvelle démonstration, le coach des Suns Igor Kokoskov ne pouvait que constater :
« On aurait dit le Tony Parker des Spurs »
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Ce n’est pas la première fois de la saison qu’un coach adverse tient de tels propos. Mais alors, comment TP fait-il pour maintenir ce niveau après 17 ans dans la ligue et une grave blessure il y a 2 ans ? Après le match, une journaliste a demandé à notre Français son « secret ». Réponse :
« Survivre, essayer de survivre [rires]. Prendre soin de mon corps, déjà. C’est primordial si tu veux jouer longtemps dans cette ligue. Bien ménager mon corps physiquement, manger correctement, et m’assurer de faire tout ce que je peux pour tenir le choc contre ces jeunes gars, qui ont parfois 15 ou 20 ans de moins que moi »
En un mot : l’éthique de travail. Pas surprenant venant de TP, qui avait déjà médusé le staff médical de San Antonio par sa motivation lors de sa rééducation post-blessure. Le Français s’est aussi attaché les services d’un chef cuisinier depuis quelques années, la nutrition étant une partie majeure du maintien en forme d’un athlète, particulièrement en fin de carrière.
En bref, Parker ne laisse rien au hasard, ce qui lui permet d’être encore si performant après tant de saisons et tant de kilomètres au compteur. Un bel exemple à suivre pour les jeunes basketteurs et un joli message envoyé : l’éthique de travail avant tout.
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