James Harden lance déjà la course au titre de MVP, dont il est le tenant en 2018. Les adversaires seront avertis, le Barbu a encore en faim.
Dans une conférence ouest plus dense que jamais, les Rockets ont réussi un formidable mois de décembre, passant d’un bilan de 11-14 à un bilan de 21-15, soit 10-1 sur les onze derniers matchs. Cette série, ils la doivent grandement à James Harden, qui tourne à une moyenne de 39.7 points sur cette période. De quoi le replacer logiquement dans la course au MVP. Auteur pour le moment d’une saison à 33.3 points, 5.8 rebonds et 8.4 passes, Harden pense être assuré de remporter ce trophée une deuxième année consécutive.
J’en ai besoin et je l’aurai.
Si ses statistiques plaident en sa faveur, l’histoire récente également. Depuis 2000, quatre joueurs ont été nommés MVP deux années consécutives : Tim Duncan (2002 et 2003), Steve Nash (2005 et 2006), LeBron James (2009 et 2010, puis 2012 et 2013) et Stephen Curry (2015 et 2016).
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La concurrence s’annonce pourtant difficile pour Harden cette année. On peut citer LeBron James, Nikola Jokic ou encore Paul George, mais l’épouvantail se trouve à l’Est, en la personne de Giannis Antetokounmpo. Le Grec réalise une saison monstrueuse à 26.3 points et 12.6 rebonds, et son équipe des Bucks est en tête de la conférence Est. La déclaration d’Harden a fait grincer quelques dents, et en particulier celles de Richard Jefferson, qui n’a pas mâché ses mots envers la star des Rockets.
James Harden ne s’est même pas approché de la place de meilleur joueur de basketball.
Tout pourrait aussi basculer très vite à l’Ouest, et par extension dans la course au MVP, puisque les Rockets, quatrièmes, ne sont qu’une victoire devant les Lakers, huitièmes.
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